LES 3 FORCES NÉGATIVES

Par Richard LaChance M.ps., Psychologue-Psychothérapeute,

Psychologue Sportif et Préparateur Mental©

Québec, Québec, Canada

 

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Les 3 Forces Négatives

L’Être Humain est une organisation fabuleuse. Que dis-je, merveilleusement fabuleuse! C’est même peu dire!

On y prête pas suffisamment attention, mais notre corps, en outre, est constitué d’une somme faramineuse de molécules, de connexions, de fonctions. Et plus encore. Comme vous le savez. Notre psyché en comporte tout autant. Pourtant sur le plan mental trois forces seulement causent des ralentissements importants ou encore, créent de la stagnation dans notre évolution. Trois seulement. Il devient d’autant plus important de s’y arrêter et d’y accorder une grande attention, si nous voulons nous aider à progresser sur le plan de notre développement personnel et spirituel.

Quelles sont-elles, ces trois forces, dites-vous? L’ignorance; notre histoire personnelle ou notre passé, et; le négativisme. À elles seules, elles font que nous soyons des Êtres libres ou prisonniers de la souffrance. Parlons d’abord de l’ignorance.

Comprenons, que toute la souffrance, quelles qu’elles soient – non pas la douleur physique – est, la construction de « notre mental ». Difficile d’y croire, exclamez-vous! Pourtant.

Rien – je dis bien rien – de ce qui nous fait souffrir – ou ce que nous trouvons de tel – n’est ou ne pourrait être attribuable à quelque chose d’extérieur à soi, comme par exemple venant des autres. Rien. Nous avons – par une longue série d’apprentissages ou encore de conditionnements -construit des liens de cause à effet – que nous croyons à tort comme tel – entre ce que nous éprouvons à l’intérieur de nous comme de la souffrance et quelque chose provenant de l’extérieur. Par exemple : « Quelqu’un m’a dit que je suis nul, c’est pour cela que je souffre. » « J’ai perdu mon emploi, voilà la cause de ma souffrance. » « L’attitude négative de mon collègue de travail m’irrite au plus point, il me fait souffrir. » Tout cela ne tient qu’à la croyance. Et encore, à la force de notre conviction.

Se convaincre que nous souffrons « à cause des autres » n’est que le reflet de la puissance du mental et de la croyance. Et tout au plus, de notre propre force d’« autohypnose ». C’est-à-dire qu’à force de se convaincre soi-même que la cause soit extérieur de soi, fait en sorte que nous portons notre attention là où il ne faut pas, soit sur l’illusion. À trop vouloir observer les mains du magicien, nous oublions sa complice et belle assistante…

Dès l’instant que nous observons « honnêtement » la situation, nous en venons « à voir la vérité » : nous sommes les seuls créateurs de notre souffrance. D’aucune manière, d’aucune façon cette souffrance que nous attribuons la source – à tort – aux autres n’a été créée par cet autre à l’extérieur de nous. Jamais. Dans tous les cas, nous avons créé de toutes pièces cette souffrance par des pensées, des paroles tenues en notre for intérieur et encore des gestes posés en réaction, certes, à une action, parole venant de l’autre ou d’une situation à l’extérieur de nous. Mais demeurons franc envers soi, si nous n’avions pas alimenté en nous ou dit ou tenu de tels propos afin de faire soulever notre colère, notre haine en nous, jamais cette souffrance n’aurait apparu en nous.

Tel est le « vrai » travail à accomplir. Le plus difficile d’ailleurs. Soit celui de s’observer avec franchise et honnêteté. Ce qui nous fait défaut la plupart du temps.

Il devient alors d’une grande aisance à faire porter le blâme sur les autres ou sur une situation et d’invoquer le fait d’être victime de celui-ci ou de celui-là.

Devenir un véritable guerrier demande beaucoup de courage et ce courage doit porter en soi et sur soi. D’abord. Se regarder honnêtement. Observer – à tous les instants – la force de ses pensées. Lorsque cette force se retourne contre soi, nous sommes alors piégés à notre piège. S’en sortir demande un  pré requis essentiel : sortir de l’ignorance. Savoir que nous sommes les artisans de notre malheur comme de notre bonheur. Et encore, de la souffrance que nous créons en nous comme autour de nous d’ailleurs.

La souffrance est bel et bien optionnelle, disions-nous dans une autre capsule. Maintenant vous en connaissez son fondement : la force de notre ignorance ou de notre savoir. Telle est cette première force dite négative qui contribue à nuire à notre développement personnel et plus encore, au sain développement de notre collectivité.

Nous aborderons les autres forces négatives – comme celles dites positives – dans d’autres capsules. Portons d’abord toute notre attention sur cette première force négative : l’ignorance. Et sortons des fausses croyances tant répandues qui nous empêchent de nous éveiller pleinement à toute la beauté de cette Vie, la seule d’ailleurs que nous ayons… du moins, au moment où nous nous parlons.

La Vie est pour nous et non contre nous. C’est ce que nous en faisons qui fait problème et non la Vie en tant que telle. Alors, n’en tient qu’à nous de faire le vrai travail. D’abord, cesser de blâmer la Vie, les autres ou le destin. Puis, regardons honnêtement et objectivement toutes nos pensées, nos paroles et encore, observons en toute franchise nos gestes en réaction à autrui. Alors, le voile sur nos yeux se lèvera. Un nouveau défi se présentera à soi : la quête de la vérité.

C’est ce que je nous souhaite de tout cœur.

 

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