TOUT CE QUE VOUS VOULIEZ TOUJOURS SAVOIR

SUR L’ART DU BONHEUR

ET QUE VOUS N’AVEZ JAMAIS OSÉ DEMANDER ©

Par Richard LaChance M.ps., Psychologue-Psychothérapeute,

Psychologue Sportif et Préparateur Mental©

Québec, Québec, Canada

 

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Tout ce que Vous Vouliez Toujours Savoir

sur l’Art du Bonheur

Et que vous n’Avez Jamais Osé Demander©

 

 

De toute évidence un sujet pas très excitant. Pas très emballant si l’on en croit le nombre de fois que le sujet est abordé au petit écran.

Un sujet dont on parle peu. Certes. Peut-être par timidité? Par gêne? Ou encore, pour être à la mode, sait-on? On préférera parler du malheur, de la guerre et de la souffrance.

À ce propos, il est plus facile d’être malheureux que d’être Heureux. Parce que pour toucher au Bonheur, cela demande des efforts. Pas n’importent lesquels, nous verrons plus loin. Toutefois, doit-on le dire, les efforts ne sont pas à la mode. Or, qui parlent « efforts » s’attire de grands problèmes dans nos sociétés.

C’est donc dire que lorsque l’on parle du Bonheur on ne parle pas des problèmes, de la souffrance, des difficultés, du burn-out, des étiquettes de toutes sortes, etc. Du moins, on n’aborde pas ces derniers de la même manière, sans toutefois les nier pour autant. On le verra également.

D’une façon, c’est dommage que l’on n’aborde pas ces thématiques lorsque nous parlons de Bonheur parce que ce sont là des aspects de notre quotidien que nous maîtrisons bien. Nous sommes passés maîtres es arts de la souffrance, des problèmes et des difficultés. (Voir Tableau 1)

Pour preuve, faites le relever des mots relatifs au monde des émotions que vous possédez dans votre vocabulaire personnel. Exercice 1 : faites le décompte des positifs versus des négatifs de tous les termes que vous utilisez le plus souvent. Et observez.

La plupart du temps, vous retrouverez le double et parfois le triple de mots «émotionnels» négatifs. Et le monde de la psychologie n’a pas fait exception. C’est ce qui a fait dire au père de la psychologie humaniste Abraham Maslow, dans les années 60, que la psychologie ne s’était pas engagée dans la bonne direction.

Maslow prétendit qu’il serait plus avisé d’étudier les spécimens les plus accomplis de l’espèce humaine, ceux qui présentent la meilleure santé, pour apprendre ce que nous voulons savoir à propos des hommes. Or, du bien-Être et du Bonheur. Et quelles sont leurs recettes de Bonheur.

Nous nous sommes éloignés de plus en plus des avis de Maslow. Tous les tenants de la santé mentale vous parleront des maladies, des problèmes, or de la souffrance. Du comment nous parvenons à nous suicider, quels en sont les étapes, les points chauds, les points où l’on peut encore faire marche arrière, etc. Pou avoir participer longtemps à ces campagnes, je sais de quoi il est question.

Je ne suis pas en train de dire que nous ne devons pas parler de ces problèmes, ne confondons pas le propos, je suis en train de dire que nous sommes passer maître es arts de la souffrance. Nous connaissons de fond en comble les problèmes. Cependant, nous sommes pour la plupart ignorant de comment l’on peut faire pour être Heureux. Individuellement et collectivement.

La raison en est simple, l’on a cru que de mettre à jour toutes les facettes du malheur nous « saurions » par le fait même comment Être Heureux. C’est comme de dire à quelqu’un : Ne fais pas ceci et tu seras Heureux. Or la chose n’est pas aussi simple. Ce n’est pas en évitant le malheur que nous serons nécessairement Heureux. Et ce, pour plusieurs raisons.

D’abord, lorsque je dis à quelqu’un de ne pas faire une chose, je présuppose qu’il y a mieux à faire sans le lui dire. Comme dans le fameux exemple du parent qui dit à son enfant : Fais attention pour ne pas renverser ton verre de lait. Dit ainsi, l’intention est louable. Cependant, non seulement je ne dis pas ce qu’il doit faire ou pourrait faire pour ne pas renverser le verre de lait, mais pire encore, je fais porter l’attention sur ce qu’il ne doit pas faire ou encore ce que je ne veux pas qu’il fasse c’est-à-dire sur ce que je veux «prévenir».

La prévention est ainsi une mise en garde de ce que je ne veux pas ou plus. La prévention est alors une mise en scène de l’existence à partir du négatif et non une focalisation sur ce que je souhaite voir apparaître. Nous voulons éviter le malheur. Non pas favoriser le Bonheur.

Richard LaChance Communications © 2006                             tél :418-986-6713   rlachan@provirtuel.com

Et lorsque nous disons à quelqu’un quelque chose comme : Fais attention pour ne pas renverser ton verre de lait, nous ignorons une LOI incontournable des rapports Humains. La LOI DE L’INFLUENCE RÉCIPROQUE. Ou encore, la LOI DE L’HYPNOSE.

NOUS SOMMES TOUS DES HYPOPTISEURS. Nous nous hypnotisons quotidiennement. Nous faisons porter notre attention et l’attention de l’autre sur ce que nous voulons. Portez attention dans vos prochains échanges avec les autres!

La prévention a été instaurée dans nos modes d’intervention comme étant une action pour empêcher ce que nous considérons comme étant non favorable ne survienne. Cependant, la prévention peut être entendue également comme étant ce que nous voulons favoriser survienne.

Nous faisons la guerre pour prévenir la guerre. Nous faisons des campagnes de dépistages de cancer pour éviter le cancer. Nous injectons des maladies par l’entremise de vaccin pour éviter la maladie. Ne déformons pas mon propos, je le précise de nouveau. Je ne suis pas en train de dire que nous ne devons pas faire ce type de prévention. Je dis clairement n’y a-t-il que cette forme de prévention par la négative pour aller, là où nous souhaitons nous rendre?

N’y aurait-il pas d’autres formes de prévention? Du moins, une autre forme? Une manière de prévenir qui nous alignerait véritablement là où nous voulons aller?

La réponse est : OUI. Mais cela demande des efforts, que dis-je beaucoup d’efforts, parce que nous irons à contre-courant. En voici les étapes :

D’abord, il faut nous se secouer. Il faut se réveiller.

J’ai une petite blague à propos du Bonheur. Je suis par nature quelqu’un qui me lève de bonne heure, c’est-à-dire tôt le matin. Beaucoup de gens sont probablement comme moi. Je me réveille habituellement vers la quarantaine. Hic!

Il faut cesser de faire ce que nous ne voulons plus, cesser de se laisser emporter par le courant, or, aller à contre-courant, et encore se mettre sur le NEUTRE. Il faut DÉSEMBRAYER.

Richard LaChance © 2006

Prendre le risque de faire autre chose.

Cela me rappelle l’anecdote que je raconte dans mon prochain ouvrage, celui du couple qui est venu me consulter parce que leur fils était intenable à douze ans. Pendant douze années ils ont fonctionné à partir de la punition, des reproches, de la critique sans que leur fils n’est changé d’un iota. Je leur ai donc proposé de faire autre chose. Leur première réponse fut bien entendu : Quoi d’autre? Ce qui est normal considérant ce que nous avons dit précédemment. La critique et les reproches ne sont pas plus aidant ni éclairant que la prévention par la négative. Ils en font même partis.

Tu devrais t’habiller mieux que ça!, criera encore un parent à son enfant. Et une forme « positive » serait : Tu devrais mettre ta chemise rouge, ça te va mieux! N’est pas plus éclairante. Cette supposée « critique positive », s’il en est une, d’abord, est une opinion personnelle qui devrait plutôt s’énoncer comme suit :  J’aime la couleur rouge, or je considère que cette couleur te va bien, maintenant tu es libre d’en faire ce que tu veux de mon opinion personnelle. C’est un peu plus long à dire, mais reflète davantage la réalité de l’enjeu. Sans compter que ce type d’injonction perd son caractère « autoritaire ».

Bref, la première réponse des parents fut, Quoi faire d’autres? Je leur ai répondu bien poliment qu’ils pouvaient commencer par cesser les critiques et les reproches, et voir qu’est ce que cela pouvait donner. Aussitôt les parents m’ont répondu en chœur, vous pouvez le deviner : Mais non, on ne peut pas faire cela, il va continuer d’agir incorrectement! Il va peut-être être pire? Et nous on va passer pour qui? Des parents qui ne s’occupent pas de son enfant?

INTERVENTION NÉGATIVE

=

BIEN S’OCCUPER DE L’AUTRE

Vous voyez, le cercle vicieux de la prévention par la négative. J’agis négativement sur quelqu’un dans le but de faire cesser une conduite indésirable. Je n’ai qu’un choix qui s’offre à moi si le problème persiste : augmenter mon agir négatif sur la personne. Et si le problème persiste toujours malgré mon action devenue presque tortionnaire cela voudra dire que la personne sur qui j’agis est définitivement intraitable, voire pernicieuse. Nous l’étiquetterons comme étant une « mauvaise » personne. Jamais on ne remettra en question sa propre action. Jamais on ne considérera le rôle que je peux jouer dans la persistance du problème. Pourquoi le ferais-je? Je n’ai rien à voir avec le problème de l’autre, diront alors ces personnes aux prises avec de tels problèmes.

Erreur! NOUS SOMMES TOUS DES HYPNOTISEURS. Arrête de toucher à cela! Cesse de faire le con! Tu n’y arriveras pas! T’es incapable! L’INTENTION est louable, mais l’objectif poursuivi est-il ce que je veux véritablement obtenir?

Pour Être Heureux, nous devons faire des efforts. Le premier effort à faire est de se réveiller. Réaliser que nous sommes des hypnotiseurs. Puis, sortir de l’hypnose. La critique, les reproches, les insultes, les jugements comme les préjugés sont les ennemis numéro 1 du Bonheur, le nôtre comme celui des autres.

Nous souhaitons tous ÊTRE Heureux. La période des Fêtes arrive à grands pas et nous allons formuler nos Bons Vœux aux autres. Qu’est-ce que cela donne de souhaiter cela à autrui? Qu’est-ce que ça donne de continuer d’agir de la sorte si rien ne change autour de soi? Qu’est-ce que je pourrais faire de plus ou de différent la prochaine fois pour ce que je souhaite aux autres se réalise vraiment? Si tel est ma véritable INTENTION, bien entendu.

Je peux souhaiter les plus belles choses aux autres, et ne pas le vouloir vraiment, toutefois cela relève d’une autre question. Celle de l’honnêteté. Mais si je le souhaite vraiment, qu’est-ce que je peux faire de différent pour que cela se produise? Comment je peux agir autrement pour que ce que je souhaite pour l’autre se concrétise vraiment? Voilà de véritables questions.

Bref, les parents m’ont objecté deux points : le premier Quoi faire d’autre? Ce que nous nous posons comme question bien souvent en demeurant dans le même créneau, ici celui de l’agir par la négative. Et l’autre point soulevé par les parents fut, si je cesse d’agir par la négative rien ne va changer. L’option « Agir par le positif» n’est pas tenue en compte. Voire diminuer. Et encore, « Ne rien faire », n’est pas non plus considérer.

Richard LaChance © 2006

–  NB  +

Alors que nous avons toujours, au moins,

TROIS OPTIONS :

(Voir Tableau 2)

ATTENTION! Mise en garde aux plus intentionnés d’entre nous!

Habituellement les plus vaillants d’entre nous se lancent à corps perdu sur l’option POSITIVE. Et le résultat : ça ne marche pas! Du moins, aussi rapidement qu’eux-mêmes les ont rapides. Ça ne marche pas, en voici les raisons :

–         Vous allez passer pour un extra-terrestre;

–         les autres vont vous regarder curieusement, sans vous prendre au sérieux;

–         les gens n’étant pas habitués à se faire aborder par le positif vont résister à votre approche;

–         vous-même n’ayant pas intégré le changement d’orientation, vous ne serez pas crédible dans votre manière de vous conduire;

–         ça paraîtra artificiel;

–         vous devrez apprendre, d’abord, pour vous-même, à DÉSEMBRAYER.

C’est malheureux de le dire, parce que beaucoup de gens bien intentionnés se lancent aveuglément sur la voie du positif avec de piètres résultats. C’est l’un des problèmes rencontrés en thérapie particulièrement. Tout jeter par-dessus bord du jour au lendemain, oubliant notre héritage.

Il faut d’abord le faire pour soi-même. Il faut AGIR SUR SOI, en premier lieu.

Vous connaissez le jeu de mots suivant :

ON NOUS TU

et

NOUS TU ON

Richard LaChance  © 2006

Deuxième petit exercice à remettre pour l’examen, bon pour dix points chacun, le premier étant l’observation de mots  « émotionnels » utilisés. Exercice 2 : Observez le type de pronoms personnels que vous utilisez. Et faites le décompte des pronoms JE, Tu, Nous et On que vous utilisez. Et observez.

Exercice 3 : si vous utilisez habituellement et majoritairement les pronoms Tu, Nous et On, essayez la prochaine fois le pronom JE pour dire la même chose et observez.

NOUS SOMMES PASSÉS MAÎTRES ES ARTS des problèmes, des difficultés et à propos de la connaissance de la souffrance des autres comme de la nôtre. Et nous ne connaissons peu de chose à propos du Bonheur.

L’une des « compétences » – désolé d’utiliser ce terme en ce début d’année scolaire, mais bon! – est la capacité de changer ce qui peut l’être. Or, la volonté de mettre les efforts pour changer ce qui peut et doit être changé pour se rendre véritablement là où nous voulons aller.

Je ne peux agir ni sur Tu ni sur Nous et ni sur On. Je ne peux AGIR QUE SUR JE. Et ce changement passe inévitablement par un changement de vocabulaire. Curieux à dire! Ce changement de vocabulaire est nécessaire parce que NOUS SOMMES TOUS DES HYPNOTISEURS.

Je vous influence. Vous m’influencez. Nous nous influençons.

Tout se tient, vous voyez!

Je peux souhaiter Être Heureux et ne rien changer dans mon vocabulaire. Ne pas vouloir y mettre des efforts de vigilance et d’attention. Ou encore, croire que mon vocabulaire est parfait! Que je n’ai aucune attention à y mettre. Et c’est OK! Pour vous. Et pour le moment. Nous y reviendrons un peu plus loin sur l’aspect privé qui est soulevé par cette attitude. C’est-à-dire que le Bonheur ne concerne que moi : vérité ou mythe?

Encore là, beaucoup de préjugés et de mythes concernent le Bonheur parce que nous en connaissons peu de chose à son sujet.

Richard LaChance © 2006

PETIT RÉSUMÉ        

Faisons un petit résumé de ce que nous venons de dire :

–         Nous avons une vive attaque pour la prévention « négative » plutôt que «positive»;

–         nous connaissons beaucoup sur la souffrance, les difficultés, les problèmes et peu sur la question du Bonheur, du Bien-Être;

–         nous usons d’un vocabulaire émotionnel davantage négatif que positif;

–         nous avons avantage à apprendre à DÉSEMBRAYER et se positionner sur le neutre en plusieurs occasions;

–         nous sommes tous des hypnotiseurs pour les autres comme pour soi-même;

–         nous usons davantage de pronoms personnels autre que le JE pour parler de soi.

Plusieurs mythes entourent la question du Bonheur :

–         Nous nous devons Être Positif pour Être Heureux;

–         nous devons nous centrer – exclusivement – sur nous-même;

–         le Bonheur est réservé à une élite;

–         le « grand » Bonheur, s’il en est un, n’est pas pour les petites gens;

–         seuls les Dalaï-Lamas, les moines ou encore les philosophes peuvent s’intéresser à cette question.

Petite recette en deux points  pour Être Malheureux :

–    parler des autres;

attendre des autres.

Richard LaChance © 2006

Carte Guichet

Donnerez-vous votre NIP à un étranger prétextant qu’il va déposer dans votre compte parce que vous le trouvez cordial, sympathique et riche?

Peut-être que cet étranger aura-t-il l’idée de retirer de compte plutôt!

Nous investissons chez les autres et espérons y retirer du Bonheur??

Ce n’est pas en diminuant Pierre, Jean, Jacques que nous serons plus Heureux! Ni en palabrant sur ces derniers!

SOI ET LES AUTRES

Nous développerons plus loin cet aspect de la question du Bonheur, peu aborder d’ailleurs : le Bonheur est-il simplement la préoccupation de soi, or de développer une attitude égoïste? Deux critères pour identifier une personne destinée à un Bonheur durable : s’être préoccupé de ses intimes et de son entourage; et, s’être engagé dans une cause qui dépasse son propre plaisir.

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