LA SOUFFRANCE EST OPTIONNELLE

1re partie

Par Richard LaChance M.ps., Psychologue-Psychothérapeute,

Psychologue Sportif et Préparateur Mental©

Québec, Québec, Canada

 

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La Souffrance est Optionnelle (1re partie)

Bébé Panda 10534430_777257779002933_4129622061878151613_nEffectivement, j’aurais pu intitulé cet article – ainsi que les autres de la série qui va suivre – à partir d’une expression « positive » telle que « le bien-être » est possible pour tous; ou encore, la joie devrait toujours nous habiter, etc. Cependant, notre cerveau, ou notre mental si vous préférez, est « habitué » à entendre de telles expressions, ignorant le véritable drame, si vous me le permettez, qui se déroulent sous ces titres pourtant positifs.

Or, une façon de déstabiliser notre mental de sa routine habituel afin qu’il entende une autre voix, est de lui indiquer une « nouvelle expression » qui va le surprendre. Le sortir des sentiers connus et, disons-le ainsi, confortables. Ici, nous parlons bien entendu de la souffrance.

Comment peut-on s’installer confortablement dans la souffrance, demanderez-vous?

La souffrance est au cœur de notre vie quotidienne. Où que vous alliez, vous entendrez des gens autour de vous échanger sur le « dernier drame » survenu dans la ville; du « dernier séisme » qui s’est produit sur la planète; de la « dernière catastrophe » survenue récemment dans un coin de pays. Et encore, d’entrée de jeu,  vous entendrez au téléjournal de fin de soirée, le commentateur vous dire : « Voici votre journée! »

Tous ces incidents survenus dans la journée à travers le monde, se sont déroulés pourtant d’une manière inaperçue dans « notre journée ! » personnelle à tous. Par ailleurs, tous les événements qui se sont effectivement déroulés d’une manière « positive » tant dans notre journée personnellement qu’à travers le monde, sont quant à eux, soient complètement ignorés ou on en aura peu fait état. Incidemment, nous n’avons pas encore « inventé » le journal des bonnes nouvelles seulement ou du téléjournal positif de fin de soirée … pour le moment. Souhaitons que de telles initiatives arrivent sous peu dans « notre réalité » sociale! Puisque tous ces événements positifs existent pourtant eux aussi bel et bien. Toutefois, nous préférons mettre toutes les lumières sur la souffrance au détriment des aspects positifs de la vie quotidienne.

Quoiqu’il en soit, on nous informe allègrement sur les drames humains, et ceux-ci sont au centre de nos communications quotidiennement. À un tel point que beaucoup de personnes n’iraient pas se coucher le soir sans avoir entendu « tous les drames » de la journée comme s’il leur manquait quelque chose d’essentiel pour un sommeil – qu’ils veulent pourtant – paisible!

D’une part, nous souhaitons développer un mode de vie « positif » et de l’autre, nous sommes continuellement alimentés – pour ne pas dire bombardés – d’informations à caractère pour le moins négatif. Nous en venons à être ni plus ni moins « programmés » – sans vouloir en faire un de jeu de mots – à porter notre attention en direction de la souffrance, ignorant du coup le bien-être et toutes les stratégies de vie pouvant contribuer à notre mieux-être. Tant individuellement que collectivement.

Cela nous demande personnellement une grande discipline de vie afin de sélectionner ce sur quoi nous focalisons notre attention quotidiennement : la souffrance ou le bien-être.

Hormis les médias qui nous alimentent de souffrance humaine, soulignons que nous collaborons à la création de celle-ci notamment par notre « jugement » tant sur nous-mêmes que sur nos confrères et consœurs que ce soit au travail, à l’école, ou entre amis.

Pour ce faire, nous utilisons une panoplie de stratégies : la critique; les reproches; bien sûr, le jugement à proprement parlé; les préjugés; les opinions sur ceci ou cela; les étiquettes sur celui-ci ou celui-là; etc. J’oubliais la fameuse « critique positive », oups!

Toutes ces stratégies, bien que portées par bonne volonté, avec une bonne intention sont créateurs de plus de souffrance et non pas plus de mieux-être ou de bien-être. Toutes ces stratégies, même celles qui se veulent « positives » sont créatrices de mal-être – lorsqu’elles ne sont pas désirées ou demandées – et non pas de bien-être.

Si quelqu’un veut réellement recevoir « un feed-back » sur sa conduite ou sur ses gestes, il aura la bonté d’esprit de vous le demander. Autrement, nous nous confortons à l’idée de créer plus de mieux-être à travers ces stratégies qui non seulement ne peuvent le faire, mais au contraire sont génératrices de plus de souffrance. Et la souffrance – quoique vous en pensiez – n’est pas nécessaire à notre développement.

Perdre une personne proche, demanderez-vous, cela n’est-il pas de la souffrance? Certes, perdre un être cher peut générer en nous beaucoup de souffrance, mais rien n’indique que celle-ci est « nécessaire » à notre développement. Elle est alors dans ce cas, d’une façon, « inévitable », mais pas « nécessaire ».

Hormis, cette situation d’exception, nous pouvons très bien nous développer et évoluer dans un climat « réellement positif », paisible, générateur de plus de paix, plus de joie et plus d’amour en nous qu’autour de nous.

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