LES P’TITES RÉFLEXIONS DU PSY
Par Richard LaChance M.ps., Psychologue-Psychothérapeute,
Psychologue Sportif et Préparateur Mental©
Québec, Québec, Canada
Les P’tites Réflexions du Psy
Lundi 29 Décembre 2014 00:00
COMMENT CONCILIER « VRAIMENT » TRAVAIL-AMOUR… OU SI VOUS PRÉFÉREZ TRAVAIL-FAMILLE?
Selon le point de vue de plusieurs d’entre nous, soit par delà l’aspect – trop – commercial de la Période des Fêtes, il demeure que la plupart s’entendent pour dire que nous accordons une très GRANDE place – comme en importance – à l’AMOUR au cours de cette période de fin d’année.
Nous prenons le temps de faire des activités de plein air en famille, pour plusieurs, ce que nous nous accordons plus difficilement en d’autres temps, à défaut de s’investir dans le travail…- trop également… Pourtant nous en sommes pleinement conscients de ce manque de temps accordé aux nôtres – comme à soi -, mais comment concilier « vraiment » Travail-Famille? Ou si vous préférez « Travail-Amour »?
Comment faire pour ne pas se rendre à bout de souffle le jour en se donnant sans compter pour son travail, et le soir venu, ne plus avoir d’énergie pour soi ni pour les siens ou à peine pour le strict nécessaire? Hormis, que de compter sur « ses journées de maladie » d’accumuler ou des journées de vacances en banque… afin de se permettre « une pause »… « récupération » en fin d’année…
La CLÉ – ou l’une d’entre elles – serait-elle de ne se donner qu’à 80%, par exemple, plutôt que 110% de ses efforts au travail comme nous sommes amenés à le faire… nous en gardant le soir pour se consacrer à l’AMOUR de soi et des siens? Dit ainsi, c’est une récupération quotidienne de 30% de ses énergies…. Ce n’est pas banal comme gain…, non?
Certes, cela nous demanderait une gestion – comme une pleine conscience – de tous les instants de ses efforts au travail… mais encore, une gestion « des réactions suscitées » autour de soi par cette nouvelle attitude…. Et encore, une « dé-programmation » de nos habitudes de vie comme de nos conditionnements au travail… Est-ce à dire que nous serions « moins efficaces » pour autant?
Probablement pas. Car en ayant une pleine conscience comme une pleine attention de ses efforts, vraisemblablement nous pourrions « prioriser » différemment nos investissements en « dépense » d’énergie. Investissant plus dans ce qui fonctionne, par exemple – au travail comme à la maison d’ailleurs -, et moins dans ce qui ne fonctionne pas ou peu, etc. Une meilleure gestion de tous les instants de ses efforts au travail sachant très bien que nous le faisons « au nom de l’Amour »… de soi comme des siens…
Un pensez-y bien!!
Bonne Célébration de l’AMOUR!!
Richard LaChance
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