Eau cercle

LE SENS À LA VIE

Par Richard LaChance M.ps., Psychologue-Psychothérapeute,

Psychologue Sportif et Préparateur Mental©

Québec, Québec, Canada

 

                   Btn-AvantImprimerDocument  mise_en_gardeAutre

Le SENS à la Vie

 

La Vie a-t-elle un sens?

Une question parfaitement légitime… d’autant en cette vie moderne où tout roule à cent mille à l’heure. Nous sommes dans le FAIRE.

Faut faire ceci, faut faire cela. Et ensuite, encore ceci et encore cela. Sans cesse. Faire, faire et faire.

ÊTRE / FAIRE ET AVOIR

Trois verbes composent l’Essence de notre existence, les verbes : Être, Faire et Avoir. De là découle tous les autres verbes. Comme les couleurs primaires qui composent l’Arc-en-Ciel des couleurs.

Nous investissons beaucoup – que dis-je, énormément – et principalement les verbes Faire et Avoir.

Nous faisons pour avoir une meilleure vie; pour subvenir aux besoins de nos enfants; pour avoir plus de temps de loisirs afin de profiter ensuite de la vie; pour avoir plus de biens de consommation; pour le bien de tous; pour avoir plus d’espace afin de jouir pleinement de la vie, etc.

Tous de bons objectifs. L’Intention derrière est louable dans tous les cas.

Nous travaillons dur. Puis, nous prenons une pause-vacance. Étendu sur le sable sous un soleil brûlant, en cette dernière journée de vacance, nous songeons au retour au travail. Demain. Le labeur sera de retour. Aussi. C’est le Métro-boulot-dodo qui reprendra son cours. La routine du Faire pour Avoir.

Pour certains le sens de cette ritournelle sera d’Avoir plus l’an prochain de temps de vacance. Pour d’autres, se sera plus de temps de qualité avec les siens. D’autres encore, se sera plus de biens de consommation pour plus de confort dans cette vie.

Quoiqu’il en soit, pour tous, la course effrénée reprendra de plus belle… jusqu’à l’essoufflement. Avant l’effondrement pour la plupart… et pour d’autres, jusqu’à l’épuisement. Que l’on dit professionnel.

Et dans tous les cas, chemin faisant, un coup dur surviendra qu’aussitôt l’on se demandera – à juste titre ou pas – si travailler aussi durement devant un tel revers ou cet événement – comme la perte d’un être cher – en vaut la peine? Remettant en question – même – le Sens de notre aventure sur Terre.

À quoi bon rime toute cette saga terrestre?

Y a-t-il vraiment un Paradis – tant promis – qui nous attend de l’autre côté de cette vie-ci?

Et encore, pourquoi tant aimer et devoir tout quitter à l’arrivée de notre fin de vie? Ou celle de l’autre?

Comme si le sable de la plage – ou Grand sablier – nous glissait, là, entre nos mains. Nous, échappait. Nous, filait entre les doigts.

Son Sens. Ou un Sens à tout cela. À cette Vie-ci.

À quoi bon? Ça nous mène où?

Toute cette souffrance? Pourquoi?

Et tout ce que nous avons investi non pas seulement en argent, mais en investissement de notre personne, du don de soi pour les nôtres, pour les autres, à quoi ça nous mène?

Une satisfaction personnelle?

Un lègue dont nous sommes fiers?

Les questions se défilent en prière comme sur un chapelet.

Les unes précipitant les suivantes. Vainement toutefois.

Sans vraiment y avoir de réponse qui calme l’inconfort devant l’inconnu.

Devant le Silence. Au loin.

Intersidéral. Muet.

Aucun son.

Et nos prières?

À quel Dieu se vouer?

Revenir à Soi

Souvent désemparé, comme déconnecté de Soi, nous cherchons des réponses à l’extérieur. Au dehors de nous. Comme nous en avons l’habitude de le faire.

Bien entendu. C’est ainsi qu’on nous l’a enseigné.

Lorsque nous nous questionnons à propos de quelque chose, nous demandons à une ou à plusieurs autre/s personne/s les réponses.

Il ne nous vient jamais à l’esprit – en de telles situations – de se questionner soi-même.

Cela en serait même ridicule. Nous ne connaissons pas la réponse et nous nous demanderions qu’elle serait la réponse à notre question. Dont nous connaîtrions la réponse qui serait : je ne le sais pas.

Alors, la procédure en de telles circonstances, dont on nous a dite aussi, suit une règle telle que : Demandez et vous recevrez!

Et nous demandons… bien sûr, aux autres. Comme à Dieu – peu importe son appellation, Yahvé, Allah, Seigneur, Créateur, etc. – qui serait à l’extérieur de Nous.

Le Silence cruel est toujours présent. La noirceur intersidéral – d’où nous venons – demeure.

Le réflexe veut que nous nous détournions de ce Silence. Plus ou moins rapidement. Suivant le raisonnement qu’il n’y a donc pas de réponse possible, là.

Ce Silence – que nous croyons à tort à l’extérieur de nous – Est pourtant la route conduisant à ce que nous recherchons.

C’est notre manque de persévérance qui nous coupe d’une solide réponse.

Non seulement nous nous attendons à une réponse à l’extérieur de nous mais aussi « il faut que ça vienne vite »!

Fast-food oblige!

Nous n’avons pas de temps à perdre.

Or, LA réponse tant convoitée, demeure – et demeurera toujours – dans ce Silence bien qu’effrayant pur plusieurs au début, il nous est loisible de l’apprivoiser petit à petit.

Un truc simple en guise d’exercice : Dans un endroit plutôt calme, retiré de la circulation et des bruits de la ville, se coucher au sol par une nuit étoilée et se laisser porter – en gardant silence – par le paysage noir étoilé devant nous. Ce qui est en haut, est semblable à ce qui est en bas, nous dit la pensée Taoïste.

Ce Lieu d’Où Nous venons. Chez Soi. Et se laisser porter par l’inspiration de ce Silence. Dans ce Home sweet Home.

Bar_Bamboo

VOUS AIMEREZ PEUT-ÊTRE LIRE AUSSI:

– Adieu souffrance!

– Bonjour la Vie!

– Faites-le de toute façon!

– Les gestes d’accompagnement « Être-avec-l’autre »

– Être en Santé

– Bâtir la Paix en soi et autour de soi

–          Alimentez le Bonheur

– Le Haïku ou l’Art de dire en trois ligne

Bar_Bamboo

Richard LaChance ©2013-2020. Tous droits réservés

Si vous voulez reproduire ou distribuer ce document, lisez ICI

 

Bar_Bamboo