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L’ÉCHO-PSYCHOLOGIE©

Par Richard LaChance M.ps., Psychologue-Psychothérapeute,

Psychologue Sportif et Préparateur Mental©

Québec, Québec, Canada

 

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L’ÉCHO-PSYCHOLOGIE©

 

L’« Écho-Psychologie » est un terme déjà existant et créé à partir des connaissances bien réelles et actuelles cependant écrit, ici, par l’auteur, d’une manière plus explicite et bien contemporaine pour rendre ce qu’est réellement cette compréhension à propos de notre monde dans lequel nous évoluons. Comme le disent si bien les maîtres en médecine chinoise : ce qui est en bas est semblable à ce qui est en haut. Il ne peut en être autrement. Nous pourrions renchérir en disant que ce qui est à l’extérieur est semblable à ce qui à l’intérieur. Et encore, ce que nous voyons à l’extérieur – collectivement – est le parfait reflet de ce comment nous nous percevons individuellement.

Ainsi, et comme le prêchent depuis fort longtemps les peuples autochtones – les peuples des premières nations amérindiennes – prendre soin de Gaïa – notre Terre-Mère – c’est prendre soin de nous individuellement et collectivement. Et, nous ajoutons : et vice versa. Si nous prenons soin de nous en tant que personne nous prenons soin de notre environnement physique et psychologique

Si, personnellement, nous nous violentons que ce soit physiquement ou psychologiquement – de moult manières : critiques, reproches, impatience, culpabilité, etc. – nous ne pouvons émettre un comportement à l’extérieur de soi différent de ce que je fais et me fais intérieurement. C’est pour cela que nous disons que cela est de l’Écho-Psychologie.

Le monde extérieur ne peut donc être différent de ce comment je me comporte avec moi-même comme envers les autres autour de moi. Quotidiennement.

Critiquer, reprocher, juger, par exemple, et pour ne nommer que ceux-là, sont des comportements socialement acceptés voire encouragés que ce soit envers soi-même ainsi qu’envers les autres. Par ailleurs, tout le monde sait que de tels comportements venant des autres adressés vers soi – et bien que ces comportements se veuillent « bien-intentionnés » et constructifs – ne créent pas plus de Bien-Être  en soi pour soi. Ni pour celui qui émet – non plus – ces comportements. Admettons-le! Certes, le but n’est pas de créer plus de Bien-Être, me direz-vous, mais « d’amener des changements » de comportements chez autrui, et peut-être en soi si nous nous les adressons à nous-même… et ce, par la violence psychologique, faut-il le préciser. Car ces comportements que nous appelons, ici, cancérigènes ne sont pas Bienveillants – et ne pourront jamais en être – mais bien sont des comportements typiquement de violence.

Il n’y a qu’un constat à faire. Plus de violence ne crée pas plus de Bien-Être. Plus de violence crée – et créera toujours – plus de violence en soi comme autour de soi. Ce n’est pas ce que nous recherchons et pourtant c’est ce que nous faisons. Nous voulons Être plus Heureux et nous créons plus de violence et de souffrance en soi comme autour de soi. Étonnamment!

Certes, la croyance en la Souffrance fait – malheureusement – encore partie de nos croyances de base – individuellement et collectivement – dans nos sociétés, que nous perpétuons allégrement à travers nos conduites psychologiques que nous appelons ici « cancérigènes ».

Ces conduites cancérigènes le sont car elles ne peuvent que générer que plus de mal-Être. Il ne peut en être autrement.

Et nous les appelons cancérigènes car ces conduites créent indéniablement et irrévocablement un dérèglement dans la psyché des gens comme des collectivités dès l’instant que nous instituons ces conduites. Dérèglement qui se transmet à toutes les couches de la société comme à toutes les cellules avoisinantes d’un organisme vivant. Pourquoi en serait-il autrement sur le plan social? Voire planétaire?

Ce dérèglement psychique fait parti intégrante de nos structures actuelles, il est d’autant plus difficile d’en déceler ses tenants et ses aboutissants. Nous voguons quotidiennement dans les tentacules de ces tissus socialement comme personnellement avec l’avalanche des médias qui ne font que propager par ignorance ces cultures comme ces comportements cancérigènes.

La possibilité d’Arrosez les Fleurs pas les mauvaises herbes – comme l’indique le titre d’un très bon ouvrage de l’un de mes bons amis Fletcher Peacok – nous est encore étranger. Nous avons toujours fonctionner d’une manière à travers le Temps et nous reproduisons en faisant comme nos prédécesseurs. Sans nous soucier ni nous demander si ce que nous faisons individuellement et collectivement nous conduit réellement là où nous souhaitons vraiment aller.

Nous avons interdit la cigarette dans les lieux publics car nous avons compris que fumer la cigarette n’était pas gage de Santé ni pour celui qui fume et encore moins pour celui qui respire la fumée tout au côté du fumeur. Nous nous sommes ainsi engagés collectivement vers une conduite résolument de Mieux-Être. Nous avons pris bon an, mal an divers moyens afin d’y parvenir. Car nous souhaitions un environnement sans fumée. Inévitablement que cette action a généré une baisse dans les cas de cancer de toutes sortes notamment de poumons. Et de surcroît des gains sociaux et financiers en conséquence.

La prise de conscience de telles conduites individuelles – bien que propagées socialement – et la prise d’actions collectives vont de paire.

Plus nous comprendrons clairement que ce qui est à l’extérieur est le reflet de ce qui est à l’intérieur – et vice versa -, plus nous contribuerons à nous diriger véritablement là où nous voulons aller, c’est-à-dire vers une réel Mieux-Être.

 

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