La liberté absolue. Cette question concerne par conséquent spécifiquement l'immanence et la transcendance de la volonté humaine comparé au monde. Martin Heidegger Henri Birault , souligne que la pensée du philosophe Martin Heidegger , et sa position sur la question de la liberté, ne trouvent aucune préfiguration dans l'histoire de la métaphysique occidentale, qu'il s'agisse de la liberté négative, positive, de la liberté de choix ou de la liberté dite spontanée. Ainsi, dans son aspect mineur, la liberté ne comporte rien de constructif. A ce titre, la liberté est intimement liée à notre ego, c’est-à-dire à notre individualité. Votre document La morale : La liberté, le devoir (Cours - Fiches de révision), pour vos révisions sur Boite à docs. L'ensemble des animaux (comme mus par de désirs internes) sont en ce sens des êtres animés de manière spontanée. Paul Valéry développe pour sa part l'idée que «la liberté est l'un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens, qui chantent plus qu'ils ne parlent, qui demandent plus qu'ils ne répondent, de ces mots qui font l'ensemble des métiers»[1]. D'autre part, la discipline ordonne tacitement les types de libertés. Les relations humaines seraient par conséquent à la fois des sources de conflits et d'aliénation, et des conditions de liberté sociale et politique. On peut distinguer au niveau de l'individu plusieurs «types» de libertés : La liberté n'est pas qu'individuelle, elle existe aussi à un niveau global, plus collectif, avec par exemple la liberté de la presse, qui permet une libre publication, sans subir de censure. Citons quelques-unes des libertés fondamentales : La liberté, c’est donc la possibilité de mener sa vie (sur les plans personnel, social, politique, économique…) comme on l’entend, selon ses propres goûts, inclinaisons et aspirations, sans que personne ne puisse nous limiter ou nous dire ce qu’il faut faire ou penser. Tout d’abord, la liberté désigne en tout premier lieu l’homme libre qui n’est ni esclave, ni prisonnier. La liberté : un postulat pratique qui permet de mettre en place l’idée morale. Est dit libre l'homme qui se gouverne selon sa raison. Il ne peut pas faire tout ce qu’il voudrait. Ce point de vue, qui sera développé par Sigmund Freud dans son essai Malaise dans la civilisation (1929), a été discuté dès la Révolution française. Quasiment, la question serait de savoir si cela revient à dire que nier la liberté est une perspective dans laquelle on ne voit pas de contraintes morales qui empêchent quiconque de nier aussi l'humanité d'un autre homme. l’influence de notre groupe social (famille, relation, profession, communauté…). Il n'est pas souhaitable, surtout pour une entreprise qui souhaite protéger son capital intellectuel, de divulguer des informations sur le réseau internet mondial. Il est disponible ici. La réflexion philosophique intériorise le problème et cherche à en trouver les conditions internes, en niant que la liberté soit dépendante en quoi que ce soit du monde extérieur. L'existentialisme de Jean-Paul Sartre est probablement la philosophie qui défend la conception de la responsabilité la plus radicale. Par la suite, le libre-arbitre deviendra un trait essentiel de l'anthropologie de Thomas d'Aquin. Par conséquent, si être libre consiste à ne subir aucune influence, alors la liberté n’existe pas. La liberté devient l’art de vivre ensemble, d’accepter les différences et de cultiver les points communs. Sur le plan personnel et psychologique, la liberté est d’abord un sentiment que tout individu ressent de manière évidente. La liberté serait par conséquent en premier lieu un objet d'une intuition immédiate et interne. Dans ce cas, la raison se donne à elle-même sa loi, elle légifère sans rien emprunter à la nature. Bien que présentée comme la première valeur de notre civilisation occidentale, la liberté comporte un aspect mineur en ce sens qu’elle est centrée sur l’individu : un individu qui se perçoit toujours comme un être séparé des autres. La notion de liberté collective repose en partie sur cette distinction. La liberté, comme obligation, soumission à une loi qu'on se donne, découle du devoir. Lire aussi notre article : Liberté, égalité, fraternité : définitions et sens profond. Les interactions se font sur la base du respect, de la réciprocité ou du contrat. La liberté est une notion très vaste qui comporte plusieurs dimensions (intérieure et extérieure ; psychologique, politique, morale ou sociale) qui se recoupent plus ou moins bien. Elle est aussi au centre de sa réflexion et de ses débats. Des mouvements tels que l'Open Source ou Logiciel libre tendent à faciliter l'accès à la connaissance ainsi qu'aux techniques de manière universelle, ce qui, à l'heure de la mondialisation, représente un élément pour la défense des libertés individuelles dans les pays émergents, les rendant techniquement indépendants des pays «déjà développés». «Il existait deux opinions sur lesquelles se partageaient les anciens philosophes, les uns pensant que tout se produit par le destin, en sorte que ce destin apportait la force de l'obligation (Démocrite, Héraclite, Empédocle, Aristote étaient de cet avis), les autres pour qui les mouvements volontaires de l'âme existaient sans aucune intervention du destin ; Chrysippe, en position d'arbitre officieux, me paraît avoir choisi la position intermédiaire ; mais il se rattache plutôt à ceux qui veulent voir les mouvements de l'âme libérés de l'obligation.». En effet, si l'explication philosophique comprend la réalité dans son intégralité, au moins parfaitement (et au contraire des sciences qui ont une partie uniquement du m… Ces deux plans de l'existence humaine ne sont pas obligatoirement compatibles : par exemple, l'existence des libertés juridiques est constatable, tandis que la réalité (son existence dans nos actes) et l'essence (la conception que nous nous en faisons) de la liberté posent problème. Comme dans le cas de la liberté de la presse, par exemple. Autrui, en philosophie, est un concept récent.Jusqu’à Hegel, la question de l’altérité n’avait pas droit de cité, le solipsisme (seul le sujet existait) prévalait encore chez Descartes et les philosophes classiques. Autant de lois qui semblent entraver ce que l'opinion commune appelle « la liberté ». Une aventure qui l’amènera à traverser plusieurs pays et à rencontrer une forme de spiritualité insoupçonnée. La conscience immédiate de nous-mêmes nous incite à nous voir comme un être libre et indépendant de toute influence. La totalité de cette problématique et les différentes conceptions des philosophes du passé permettent de voir plus exactement en quoi la liberté est un concept métaphysique essentiel : ses conséquences morales sont en effet énormes. A y réfléchir, chacun de nos actes et de nos pensées est le résultat d’une infinité de facteurs inconscients, parmi lesquels : Autant d’éléments qui influencent grandement notre raisonnement et nos décisions, et qui font de nous des êtres déterminés. La loi est par conséquent indispensable et il faut limiter l'extension de la liberté pour garantir son exercice. Dans ce cas, l'arbitre et la raison transcendent le monde en dépassant la sensibilité. Néenmoins si la liberté se manifeste comme phénomène empirique, il faut quoiqu'elle se conforme aux lois de la nature. D'un point de vue sémantique, on considère généralement la liberté comme l'ensemble de possibilités (ou de contraintes) qui sont physiquement ou socialement applicable à un individu, mais excluant d'autres possibilités (ou faisant disparaître d'autres contraintes). 2. La philosophie des lumières par exemple pose comme contrainte principale que «La liberté des uns s'arrête à l'endroit où débute celle des autres», ou reformulé positivement, «La liberté des uns débute à l'endroit où elle confirme celle des autres». Voir l'article détaillé pour des élèments de réponse : Fatalisme. La liberté est une valeur républicaine fondamentale : elle occupe la première place dans le triptyque Liberté, Egalité, Fraternité. Est-ce une substance, une essence, une faculté, un acte, etc. Intelligence : par l'intelligence, faculté de choix, nous agissons par nous-mêmes en connaissance de cause ; nous avons un discernement de nos actes. En quoi la fête de Noël évoque-t-elle la paix,... La Pachamama : définition et signification chez les peuples d'Amérique du sud. Pour favoriser l'exposition et la compréhension du problème philosophique de la liberté, il est commode de partir de quelques modèles fondamentaux, modèles qui sont soit des conceptions majeures, soit des moments importants de l'histoire de la pensée occidentale (cette liste n'est par conséquent pas fermée)  : 1. Ces limites sont dans l'intérêt même de la liberté, pour éviter la tyrannie, les conflits et l'esclavage. Je ne serais donc pas libre lorsqu'on contraint ma volonté par des règles, des ordres et des lois. Exemplaire, à cet égard, Paradoxalement, la notion de liberté peut quelquefois à ce niveau, nuire à la liberté de l'individu. Nous l’avons dit, ce sentiment provient de notre ego, qui nous fait nous considérer comme des êtes autonomes et indépendants, c’est-à-dire comme les maîtres de notre vie et de nos actes. 1 Introduction; 2 Cours sur la liberté. En effet, on pose ou on nie que la liberté soit un attribut essentiel : la liberté est ou non constitutive de la nature humaine. Droit reconnu par la loi dans certains domaines, état de ce qui n'est pas soumis au pouvoir politique, qui ne fait pas l'objet de pressions : La liberté de la presse. Ainsi le libre-arbitre serait plus proche de la liberté de penser, alors que la liberté serait l’absence de contrainte physique ou de servitude. La liberté comme libre arbitre de la volonté ; Spontanéité : c'est le fait de trouver au sein de soi le principe de ses mouvements. Une critique déterministe : s'abandonner à ses désirs, n'est-ce pas leur obéir, et par conséquent un tel abandon ne relève-t-il pas d'une forme déguisée de déterminisme ? Mais on retombe alors dans les difficultés évoquées au début de cet article : le sentiment de la liberté, ou son intuition, n'est ni clair ni probant. Le réalisme est un terme générique qu'on utilise pour désigner une certaine tradition philosophique. Elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents. L'expérience semble manquer de consistance pour le déterminer. La liberté est un droit naturel, sans doute le premier des droits de l’homme. Une conséquence importante de cette conception ancienne de l'âme, c'est que l'action, ou du moins un certain type d'actions, a, pour les Grecs, une dignité moindre ; ce que montre par exemple l'esclavage et l'artisanat. Encore convalescente, la professeure Esther Jones est de retour à la Sorbonne. Mais dans sa dimension humaniste et universaliste, la liberté nous incite à nous tourner vers les autres pour établir une société harmonieuse. la condition de l'homme libre, opposée à celle d'esclave;... La liberté est fondée dans la subjectivité liberté et volonté reposent sur l'autonomie du ... (source : Nous le voyons par conséquent, la volonté, et par suite la liberté, se définissent comme.... L'homme naît libre, mais cette liberté est à développer ainsi qu'à affirmer.... (source : "La liberté est une propriété de la volonté de l'ensemble des êtres raisonnables".... La liberté est une attitude, celle de l'homme qui se reconnaît dans sa vie, ... (source : négativement : absence de soumission, de servitude, de contrainte. Bref, la liberté cest le pouvoir de faire ce que lon veut et cela soppose à la contrainte, à loppression, à lasservissement, à la servitude et enfin à laliénation. » (Jacques Bénigne Bossuet). Mais elle est avant tout une expérience mentale que chacun peut vivre au quotidien. C’est ainsi que nous éprouvons à chaque instant un irrépressible désir de liberté. Comment en a-t-on connaissance ? Ainsi les moyens techniques et financiers importants nécessaires actuellement aux organes d'information, surtout radiophoniques ou audiovisuels, tendent à la formation de cartels pratiquant l'autocensure à cause des liens économiques avec les annonceurs publicitaires qui ne souhaitent pas associer certains messages politiques avec leur image de marque[3], réduisant par là même le pouvoir de contrôle et de critique de l'individu sur ces vecteurs d'information... L'abolition de la censure n'est par conséquent plus un gage de liberté, car si les publications ne sont plus soumises à des décisions arbitraires, les vecteurs de l'information deviennent par contre de moins en moins accessibles à la grande masse des individus, réduisant par conséquent leur capacité à exprimer leurs opinions, mais aussi la variété des points de vue exposés. nos prédispositions et notre héritage génétique. Mais paradoxalement, prendre conscience de notre condition d’être déterminé et influençable nous permet d’abandonner nos illusions, et donc d’accéder à la liberté : La liberté commence où l’ignorance finit. A ce titre, on remarquera la gradation des valeurs au sein du triptyque républicain Liberté, Egalité, Fraternité : la liberté au sens noble est la garantie de l’égalité, le fondement de la fraternité. 2.1 La liberté : le pouvoir de choisir; 2.2 La volonté libre n’est qu’une illusion. La liberté touche à la volonté, à la possibilité de choisir, à la responsabilité, à l’égalité, à la justice et au vivre-ensemble. En effet, si la conscience que nous avons de la liberté n'en est pas une connaissance, la liberté est soit une réalité métaphysique soit un concept vide. La réalisation de la liberté, sa pratique politique, crée de nombreuses tensions. C'est l'absence de contrainte et l'indépendance, comme, par exemple, le vagabond non assujetti à un ordre social (Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, etc). Le problème de la liberté surgit naturellement lorsque la raison humaine cherche à unifier les différents éléments de sa représentation du monde. La liberté signifiée par la puissance d’agir propose véritablement un idéal social et unificateur. La Liberté intérieure. Pour Descartes (cité par Leibniz), c’est un “sentiment vif interne”. Elle apprend qu’un de ses collègues, parti sur la piste d’un fragment de la croix du Christ, a disparu. Être conscient d’une chose, c’est ne pas être la chose, c’est se poser soi-même à côté de la chose, comme autre qu’elle. État de quelqu'un qui n'est pas soumis à un maître : Donner sa liberté à un esclave. Cette idée de l'artisan se rencontre déjà chez Platon, mais sous une forme qui n'est pas créationniste : la théologie antique fait plutôt de Dieu un intellect non impliqué dans la création de la matière, même s'il peut y être engagé, par exemple pour y mettre de l'ordre. Les notions de « travail » et de « liberté » sont deux des grands axes systématiquement traités en cours de philosophie et par ailleurs, elles sont souvent au coeur du sujet du Bac de Philo. Article connexe : Manufacturing Consent : Noam Chomsky and the media. Or, nous avons conscience de nous-mêmes. Selon Descartes, c'est «le plus bas degré de la liberté». L'aliéné ou l'homme ivre peuvent s'imaginer agissant de leur propre chef ; énormément plus, même un homme tenu pour sain d'esprit est susceptible de se faire de graves illusions sur son propre compte. Philosophie Gestion et Finance; ... c'est faire ce que je veux » : telle est notre définition courante de la liberté. La liberté ne prend conscience d'elle-même et ne se conquiert que contre ce qui la nie et lui donne matière à s'exercer. C’est établir une relation harmonieuse avec lui. Mais les doctrines de ce genre ont-elles obligatoirement ces conséquences ? Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse, Les sens philosophiques fondamentaux du mot, Origine et développement du concept de liberté, Connaissance et expérience de la liberté, enjeux, Enjeux métaphysiques et moraux de la liberté. La question de la liberté peut être reconnue comme une question métaphysique par excellence étant donné qu'elle concerne le statut de l'être humain au sein de la nature. D'une part, la philosophie s'intéresse quasi exclusivement à la liberté en tant que phénomène propre à l'humain (et éventuellement au divin). Paru dans Définitions philosophiques, Philosophie et Philosophie politique. Les différentes conceptions vues ci-dessus nous font connaître plusieurs conceptions de la liberté. D'après leurs détracteurs, les brevets logiciels entraîneraient la formation de trusts surpuissants juridiquement qui seraient peu compatibles avec les libertés individuelles. Nier la liberté, ce serait par conséquent supprimer l'essence de l'homme. C'est pourquoi, pour certains philosophes, vouloir prouver la liberté par des faits ou des raisonnements est une absurdité : «un homme qui n'a pas l'esprit gâté, n'a pas besoin qu'on lui prouve son franc arbitre ; car il le sent. La liberté, c'est par conséquent la spontanéité éclairée par la raison ; cette conception de la liberté n'est pas incompatible avec certaines formes de naturalisme. Pour beaucoup d'hommes, l'Etat semble être l'obstacle par excellence à la liberté individuelle. Notre sentiment de liberté est simplement dû à l’ignorance des causes qui nous déterminent. Par nature, un être qui travaille n'est pas libre (Aristote, Politiques) car son activité déforme son corps et altère en conséquence les qualités de son âme. Cette contradiction dans notre connaissance est la troisième antinomie kantienne : suis-je libre, ou suis-je conduit par le destin ? La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté suivant les moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. En philosophie, la distinction entre liberté positive et liberté négative exprime un contraste entre deux conceptions de la liberté politique.Selon cette distinction, on peut opposer liberté négative qui est l'absence d'entraves et liberté positive comme possibilité de faire quelque chose. Il y a alors invention et surgissement de nouveauté. Victor Hugo. Si conscience et connaissance sont deux choses différentes, avoir conscience de quelque chose ne garantit pas son existence. Il ne semble par conséquent pas envisageable de concevoir une liberté indépendance comme un état monadique, où l'individu serait une totalité fermée, atome qui n'aurait que des relations qui lui seraient extérieures ou étrangères. En effet, si l'explication philosophique comprend la réalité dans son intégralité, au moins parfaitement (et au contraire des sciences qui ont une partie uniquement du monde pour objet), alors un effort d'unification de notre connaissance par une causalité unique est exigible, et cela afin d'éviter les contradictions qui découlent de l'hypothèse de l'existence de plusieurs causalités (psychique et physique)  : il semble en effet impossible de penser l'interaction de deux causalités hétérogènes. positivement : autonomie et spontanéité du sujet. Si cette liberté existe, alors il y a une différence radicale entre l'homme et la nature. C’est cette idée qui fonde l’humanisme universaliste. L'expression �philosophie analytique� sert à désigner un mouvement philosophique qui se fonda... L'humanisme est un courant culturel européen qui s'est développé à la Renaissance. Mais la question se pose : si tout dépend du destin, comment certaines choses peuvent-elles toujours dépendre de nous ? Comment penser la liberté comparé aux libertés ? Ou bien la nature est seule maîtresse des choses, ou bien l'homme est maître lui aussi au sein de la nature. Pourtant, si elle n’existait pas en tant que préalable, aucun projet de société durable ne pourrait voir le jour. Le premier point peut faire l'objet d'une enquête socio-politique ; son fondement métaphysique et le second point concernent surtout le problème philosophique de la liberté. Ainsi, en cherchant à unifier nos connaissances, soit on fait de l'homme un être déterminé, dont la volonté est immanente à la nature (donc on cherche à naturaliser l'humain), soit on fait de l'homme un être transcendant, irréductible surtout à sa nature animale. L’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en fait état : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Sa finalité était de fonder une théodicée ; ce concept permet en effet de disculper Dieu de la responsabilité du mal (c'est là l'invention de l'intériorisation du péché dénoncée par Friedrich Nietzsche). des sens de « liberté » en philosophie. Car il admet ici qu'en toutes circonstances il remarquerait et reconnaitrait sa dépendance dès qu'il la subirait, son postulat étant qu'il vit généralement dans l'indépendance et qu'il éprouverait aussitôt une contradiction dans ses sentiments s'il venait exceptionnellement à la perdre.». Descartes réponds qu’il faut néanmoins une condition préalable pour choisir l’évidence, qui est l’attention : si nous ne sommes pas attentifs, ce qui est en soit évident cessera alors de l’être pour n… Au final, la véritable liberté passe par la connaissance de soi et la reconnaissance de l’autre comme un alter ego : un autre soi-même. Ainsi, il peut sembler que non, notre expérience de la liberté ne porte pas sur une liberté, mais sur un type d'être dont la nature est hors de notre portée. Valeur mineure lorsqu’elle est tournée vers soi-même, la liberté devient une valeur majeure lorsqu’elle est tournée vers les autres. -la liberté n’est pas dans l’indétermination et l’indifférence (Descartes, la liberté d’indifférence comme « plus bas degré » de la liberté -et qu’elle peut être dans la compréhension de la nécessité ( Spinoza et Stoïciens) et l’acceptation de certaines déterminations (par ex. Mais elle comporte des limites. Elle semble inintelligible et on risque de ne plus savoir si on est libre ou non. Précisément, les lois sont faites pour maintenir l’ordre public et favoriser le vivre-ensemble ; c’est la raison pour laquelle elles limitent la liberté de chacun : je n’ai pas le droit d’insulter, de diffamer, de voler, d’importuner, du brutaliser, de m’approprier le bien d’autrui, de tuer, de polluer, etc. Possibilité de se déplacer et de se fixer selon ses désirs. Libre arbitre : propriété de la volonté (actus proprius), faculté de choix qui associe raison et volonté. C'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un. Il existe bien entendu une illimitété de tels ensembles, ce qui tends à faire désigner au mot liberté des notions quelquefois forts différentes dans l'espace et le temps. En réalité, la principale limite à la liberté est la liberté de l’autre. La constitution garantit pareillement, comme droits naturels et civils : la liberté à tout homme d'aller, de rester, de partir, sans pouvoir être arrêté ni détenu, que selon les formes déterminées par la constitution (Doc. Ainsi, pour Friedrich Nietzsche (et de même pour Hegel), le toi est antérieur au moi. Il existe ainsi de nombreuses confusions envisageables à propos du terme de liberté. En tant que droit, la liberté permet de ne pas subir de contrainte, de soumission ou d’asservissement. Serions-nous autres que nou… Le concept de liberté divise particulièrement schématiquement les philosophes en deux camps : ceux qui en font le fondement de l'action et de la morale humaines (Épicure, Descartes, Kant), et ceux qui nient une quelconque transcendance de la volonté comparé à des déterminismes tels que la sensibilité (Démocrite, Spinoza, Nietzsche)  : On dirait actuellement qu'il y a une opposition entre physicalisme et mentalisme, i. e. entre la causalité physique (physicalisme) à laquelle l'ensemble des êtres peuvent être réduits et la causalité mentale (mentalisme), qui peut être une théorie matérialiste, tout en reconnaissant une action propre du mental. C'est à cette condition que, selon cette théorie, les hommes peuvent être libres ensemble. Mais la liberté n’est pas seulement au principe de la philosophie. La reconnaissance de notre totale inclusion dans le monde remplace l’illusion que nous pourrions évoluer dans des sphères hermétiques séparées. Je suis conscient de la pomme qui est posée sur la table; c’est donc que je m’y rapporte et que je m’en différencie. La liberté figure parmi les plus importantes notions de la philosophie, au premier rang et aux côtés de la vérité. Ainsi, tandis que l'indépendance concerne les causes externes (définissant ce que je peux), l'autonomie concerne les causes qui sont la source de la volonté (définissant ce que je veux). Selon Descartes, la liberté est absolue. La liberté peut être définie comme un sentiment, un droit, une valeur ou un idéal. on peut nier le problème, en disant que la liberté n'existe pas. La liberté donne un sens à l'existence humaine : renoncer à la liberté, c'est renoncer à la qualité d'homme. Être libre serait alors la condition naturelle de l'homme, et la société la marque de son esclavage. Le christianisme vient ensuite modifier cette conception, avec l'idée d'un dieu qui est volonté et qui crée, l'idée d'un dieu artisan (cf. La physique hellénistique est ainsi nettement déterministe. Mais les lois peuvent être ressenties comme une aliénation de leur liberté par les individus. Connais-toi toi-même : explication de cette phrase de Socrate. Épicure fut contraint d'inventer le clinamen, et les stoïciens inventèrent des raisonnements particulièrement subtils pour tenter d'échapper à ce qui est comparable à une conséquence inévitable de ce qu'on nomme actuellement le physicalisme. Un rappel de cours de Philo sur la question : La liberté consiste-t-elle à faire ce qu'il nous plait ? Que représente Noun ? Cela exclut une définition de la liberté comme libre arbitre (= libre décret) mais autorise une autre définition du sujet libre. « Autrui en tant qu’autrui, n’est pas seulement mon alter-ego. C’est en particulier la vision des stoïciens : Mon ami, la liberté consiste à vouloir que les choses arrivent, non comme il te plaît, mais comme elles arrivent. Cela sous-entend que l'individu doit être en mesure de faire preuve de discernement et d'un grand sens critique : l'homme libre se donne à lui-même des normes cognitives. On voit, par ce bref historique, que le problème de la liberté en Occident n'est pas séparable de l'histoire du concept de Dieu. Cet article sera par conséquent divisé en deux parties pour en favoriser la lecture : une partie philosophique, traitant de ce qu'il y a de métaphysique dans la notion de liberté, et une partie sociologique.