Dans une intensification d… Il ne s’agit plus seulement de la « réalité » de l’autre, de la « [vie] » et des « [sentiments] » de l’autre, mais de la sienne propre. The result was an obscenity trial and the banning of six of the poems. Cette diversité à partir du « rien », devient celle qui permet le tout. L’art semble aisé mais suppose peut-être d’être adressé, porté par l’empathie et l’intérêt, « un pauvre vieux homme » nous indique là aussi qu’il s’agit bien d’une part d’humanité perçue dans le visage de l’autre et que le poète semble seul être à même d’apercevoir. « Elévation » « Elévation » - 3ème poème Plan d’analyse : Axe 1 : L’idéal 1 – Une élévation 2 – Une purification Axe 2 : Le spleen 1 – Le rejet de la société, de la vie 2 – Un idéal qui s’épuise Analyse rédigée Ce poème est composé de 5 quatrains en alexandrins. Les Fenêtres par Stéphane Mallarmé - Duration: 4 ... Baudelaire, Les Fleurs du Mal - À une Passante (Commentaire analyse linéaire) - Duration: 15:46. En utilisant le verbe « [refaire] » pour parler de l’écriture, il introduit l’image d’un travail sur le matériau verbal . Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Description élogieuse marquée par la tournure exceptive qui met en valeur l’objet et par la gradation ascendante « plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant ». Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. La fenêtre semble ici comme investie d’une personnalité. Cette adresse à l’autre se retrouve en double énoncé par sa mention simple « dans d’autres », au pluriel, sans marque précise, puis, par inversion, par son pronom propre « moi-même », en fin de phrase et en finale d’intention. Mise en comparaison avec la lumière naturelle, celle du « soleil ». Mediaclasse.fr 38,372 views. Ces adjectifs réfèrent en effet à des qualités humaines plus qu’à la solidité ou l’utilité d’un matériau. Avec ce commentaire linéaire, nous verrons d’abord l’éloge paradoxal de la fenêtre fermée. Premium 604 Mots 3 Pages Fleurs Du Mal Elévation BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, III. Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres, Et mon esprit, toujours du vertige hanté, Jalouse du néant l'insensibilité. Et ce qui se joue derrière cette vitre unique s’avère en effet, une nouvelle fois, le centre de l’attention : « toujours moins intéressant » est ce qui se déroule à l’extérieur, dans la facilité d’angle de vue et dans la position confortable de l’observateur. Le choix des termes, « l’histoire », « légende », et la précision marquée par la rectification « ou plutôt » nous orientent en effet vers une subjectivité poétique dont le poète semble se moquer. La fenêtre, la réflexion du verre, permet l’imagination et la recréation d’un monde. © Tous les textes et documents disponibles sur ce site, sont, sauf mention contraire, protégés par une licence Creative Common A partir du XIXème siècle, le vers mesuré et la rime ne constituent plus des critères essentiels de l'écriture poétique. by Guyaux and Scepi, pp. (2) “Les fenêtres” by Stéphane Mallarmé in Le Parnasse Contemporain, 1863/66. — Alas! Baudelaire consacre un de ses poème du recueil Le Spleen de Paris, dans la section « Tableau parisien » à un objet architectural familier aux multiples déclinaisons esthétiques ou fonctionnelles : la fenêtre qui joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne puisqu’elle est source de luminosité, de visibilité, de communication, en même temps que frontière entre deux espaces mitoyens souvent antithétiques. Analyse linéaire Les usines, Les Villes Tentaculaires de VERHAEREN. Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle.Le statut d’ « objet » de la fenêtre est cependant rappelé, par une affirmation sans concession « Il n’est pas », pour aussitôt lui dédier un rôle majeur, noté par la gradation ascendante « plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant », tandis que se note une contradiction qui donne toute valeur au matériau consacré. Mais dans Les Fenêtres, Charles Baudelaire va au-delà : il propose une réflexion qui dépasse l'anecdote du tableau inséré au cœur du poème en prose, et qui encadre la fenêtre, presque un art poétique, qui définit la nature et le rôle du poète : c'est un créateur de "légendes", qui prend en charge la … Elle est donc à la fois vraie et fausse, souvent à charge émotive ou morale et ne rentre dans les normes littéraires que pour s’en affranchir : du fond commun de l’humanité, elle se transmet par les hommes et pour eux. Ce qui constitue un élément banal et matériel s’approche, en jouant sur la possibilité de transpercer, de regarder au-travers, de l’âme humaine et de son étude. Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Puis que Baudelaire propose une réflexion sur la condition du poète et qu’il élabore un art poétique. L’amorce et la structure syntaxique de la phrase soutiennent cette comparaison puisque le « on » général est utilisé, le déterminant « ce » semblant contenir moins de valeur lorsqu’il est accolé à un déterminant plus englobant, si nous le jugeons à la faveur de l’autre déterminant de même nature, « ce qui se passe ». Where women are not associated in Le Spleen de Paris with inaccessible ideals, they tend to be presented as disappointing travesties of that ideal. La contradiction notée, entre « ténébreux » et « éblouissant », renforce cette impression puisqu’il s’agirait ici d’établir une nuance entre deux attitudes possibles, deux attitudes humaines, donc, qui élargissent le champ des comportements. Il se positionne également, puisque cet anonyme, ce « celui » qui pose un regard différent, ce serait aussi le poète, celui qui permet de transpercer le réel « pour trouver du nouveau », en reprenant ce même Baudelaire Dès le début du poème, le poète affirme ainsi sa position, en tant que témoin extérieur, en tant qu’observateur doué d’imagination, et en tant que poète. Titre du recueil et titre du poème nous l’indiquent, nous entrons ici dans un genre nouveau, le poème en prose, avec un sujet, un thème, peu commun ou peut-être trop : « les fenêtres » objet trivial, support de tous les jours ; or, choisir un objet d’étude aussi singulier pour le poétiser revient à appliquer la poésie sur le mode mineur pour en donner une vision majeure. Le sujet, dans les deux sens du terme, importe alors peu, il ne s’agit que de revenir vers soi, de s’instituer porteur du poème, de la poésie, de l’émotion : Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément. > Les fenêtres de Charles Baudelaire, le poème (...), Nouveau salon littéraire, 12 mai, Paris : L’écrit en relief, revisiter l’écrit grâce au pop-up, Salon littéraire du 21 mai 2016 - Compte-rendu, première partie, Podcast - Bruges-la-Morte, Georges Rodenbach, Chapitre VII, Podcast - Bruges-la-Morte, Georges Rodenbach, Chapitre VI, Podcast - Bruges-la-Morte, Georges Rodenbach, Chapitre V, Podcast - Bruges-la-Morte, Georges Rodenbach, Chapitre IV, Podcast - Bruges-la-Morte, Georges Rodenbach, Chapitre III, Podcast - Bruges-la-Morte, Georges Rodenbach, Chapitre II, "Candide", Voltaire, chapitre 19, Plan de commentaire, "Candide", Voltaire, Chapitre premier, extrait et commentaire, Balzac, "Le Père Goriot", incipit, texte et commentaire, Jean de La Bruyère, Caractères, "De l’homme", analyse, Pascal, "Pensées" – 139. Plus difficile mais plus riche, le regard posé derrière s’apparente aussi à une recherche plus profonde plus féconde. Le « presque rien », englobant et recentrant sur l’ouvrage, part du même procédé : il rappelle la base, le matériau de départ dans sa nudité mais envisage également la multiplicité des combinaisons et démontre les possibilités poétiques, comme s’il s’agissait d’un peintre seul maître du choix de ses peintures (nous entendons ici aussi bien les tubes de peinture que les variations chromatiques) face à l’esquisse sur la toile. Le mouvement derrière la vitre, est, ce sur quoi doit se focaliser le regard, voire la narration. La phrase débute ainsi par une envolée pour doucement s’achever sur un rapprochement syntaxique et humain : la « chandelle », qui regroupe les hommes autour de la lumière. (diffusion et reproduction libres avec l'obligation de citer l'auteur original et l'interdiction de toute modification et de toute utilisation commerciale sans autorisation préalable). A partir du XIXe siècle, la poésie s'intéresse aux objets. Nous nous demanderons donc, en suivant l’articulation logique du poème par une analyse linéaire, ce que ce poème comporte de singulier dans sa démarche. Autre indication du statut de cette femme, à mi-chemin entre sa condition physique et sa condition sociale, son isolement, son enfermement, où l’adverbe « jamais » croise par antithèse l’adverbe « toujours » déjà cité. ne jamais sortir des Nombres et des Êtres! Réactions et incrédulité en face à face. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. Lecture analytique – Les Fenêtres - Baudelaire D: ce poème parle des fenêtres et de ce qu’elles cachent. Du dehors vers l’intérieur, solitude de l’homme et au-delà du poètePossibilité de passer d’un monde à l’autre, celui du réel, celui de l’imaginaire. How to Read (Women in) Baudelaire’s Prose Poems Maria Scott Baudelaire’s prose poems present particular challenges to their female readers. Le regard du poète, posé sur cette vitre, s’en échappe pour investir le lieu et le temps alentours en les liant à l’objet de son attention. Notons qu’il peut être curieux d’apposer dans la même phrase « la légende » à la « [vérité] », en une proximité presque oxymorique. À l’intérieur du gouffre, du néant, comme à l’intérieur du foyer protégé par la vitre, se jouent donc des traversées, des mouvements, du bruit et de l’action. Explication de texte : « Les Fenêtres » Baudelaire. Peut-être me direz-vous », amène une autre interrogation. ... mais en même temps Baudelaire revendique un statut de poète, créateur de son propre monde, tout à fait dépendant, comme s'il voulait reconquérir le monde. La répétition du verbe « regarde », en symétrie de part et d’autre de la virgule, la répétition du démonstratif « celui », appuient sur les deux occurrences du mot « fenêtre », mises en opposition par le jeu de leur fonctionnement, « ouvertes » ou bien « fermées ». Les fenêtres: 1: Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il va même au-delà, en  proposant une réflexion qui dépasse l'anecdote du tableau inséré au cœur du poème en prose, et qui encadre la fenêtre, presque un art poétique, qui définit la nature et le rôle du poète : c'est un créateur de "légendes", qui prend en charge la misère du monde. Il ne se contente ainsi pas de décrire un tableau mais le redessine à partir d’une simple esquisse. Plus difficile mais plus riche, le regard posé derrière s’apparente aussi à une recherche plus profonde plus féconde. Le regard dérive ce positionnement de l’intérieur vers l’extérieur puisque ce qui est observé « au soleil », sans délimitation stricte, sous un soleil quelconque et dans sa globalité éclairante, s’affine par le prisme du verre, « une vitre », avec déterminant défini, qui recentre l’attention en même temps qu’elle la dirige. Nous nous trouvons face à une critique d’une poésie qui utilise le pathos pour émouvoir, qui satisfait aux exigences du public mais ne parle, finalement, que du poète, de sa douleur, feinte ou réelle, et de sa position poétique visant à toucher le lecteur. Voici une explication linéaire du poème « Paysage » issu du recueil Les Fleurs du Mal de Baudelaire.. Paysage, Baudelaire, introduction. We use cookies to make our website work more efficiently, to provide you with more personalised services or advertising to you, and to analyse traffic on our website. Elle est également, dans la phrase suivante, mise en comparaison avec la lumière naturelle, celle du « soleil ». Néant, nous l’avons dit, mais également gouffre, et mort. Mais il va plus loin : il propose une réflexion qui dépasse l’anecdote du tableau insérée au cœur du poème en prose. • Baudelaire, "Quand le ciel bas et lourd…" (1857, p. 51). Ce recueil de poèmes composé de six parties se présente comme l'itinéraire d'un homme déchiré entre deux aspirations contraires : le spleen et l'idéal, deux termes opposés qui donnent son titre à la. Le peu engendre ainsi l’infini des variations, des interprétations et des réécritures. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. Mise en comparaison avec la lumière naturelle, celle du « soleil ». • Baudelaire, “Les fenêtres” (1869, p. 56). Notons ici un nouveau mouvement extérieur /intérieur qui part du déterminant possessif « son », pour aboutir au pronom personnel sujet « je ». Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Elle renvoie tout à la fois à la « [fierté] » mentionnée, mais également à ce que l’écriture poétique comporte de matériau verbal façonné, de travail sur le son et le sens. à un objet architectural familier aux multiples déclinaisons esthétiques ou fonctionnelles : la fenêtre qui joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne puisqu’elle est source de luminosité, de visibilité, de communication, en même temps que frontière entre deux espaces mitoyens souvent antithétiques. Le regard dérive ce positionnement de l’intérieur vers l’extérieur puisque ce qui est observé « au soleil », sans délimitation stricte, sous un soleil quelconque et dans sa globalité éclairante, s’affine par le prisme du verre, « une vitre », avec déterminant défini, qui recentre l’attention en même temps qu’elle la dirige. Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même. Le groupe verbal « aider à vivre », par la juxtaposition de deux verbes dont le second dépend du premier, se renvoie vers le possessif « m’a », au passé, comme un accompagnement dérivé qui encourage et délivre, peut-être. Dès le début du poème, le poète affirme ainsi sa position, en tant que témoin extérieur, en tant qu’observateur doué d’imagination, et en tant que poète. Ce recueil en vers, censuré à … Notons ici que la vitre, par le jeu de ses prismes, multiplie aussi les points de vue. Nous voyons en effet ici se mettre en place deux structures antithétiques, l’une opposant la « légende » à la « réalité », l’autre plaçant sur le même front d’opposition le « [vrai] » et l’imagination « Qu’importe ». Mais à l’inverse de ces peintres, Baudelaire fait une sorte d'apologue paradoxal dans lequel il montre que les fenêtres fermées sont plus intéressantes que les fenêtres ouvertes. Ailleurs, bien loin d’ici ! • Baudelaire, "Correspondances" (1857, p. 48). For more information on how we use cookies and how to manage cookies, please follow the 'Read … Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? Une dramaturgie subversive ? Prepare the analysis of each poem: Week 4 Modernity • • Baudelaire, "L'albatros" (1857, p.47). Nous entendons ici le reflet d’une critique contre une poésie par trop sentimentale où le poète semble à tel point vivre son poème qu’il ne marque plus la différence entre être de papier et personne réelle. La fenêtre ouvre sur un espace autre donné à contempler ou à imaginer. Dans le second cas, c’est la vie même qui se met en mouvement, sans observateur ou avec, qu’importe, en toute indépendance donc. Le texte de théâtre et sa représentation, Giraudoux, "Electre", Acte I, scène 8, analyse, Montesquieu, "De l’esclavage des nègres", lecture linéaire. Charles Baudelaire est considéré comme l’un des plus grands poètes français.. Nous retrouvons en effet une accroche posée, ce « trou », qui peut également figurer l’abîme de la pauvreté, mais ce serait surtout, par interprétation du lecteur comme du narrateur, bien l’attitude de la femme, son langage corporel « toujours penchée », que nous imaginons courbée sur un ouvrage ou usée par les travaux pénibles, même au crépuscule de sa vie. Les fenêtres Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Ce que la position externe permet, ce serait ainsi, par retournement, le saisissement de l’interne, du « je » dans ce qu’il a de plus intime. Scribd is the world's largest social reading and publishing site. Il semble s’agir là d’un effet de style marquant cette possibilité de choisir un effet plutôt qu’un autre, tout en affirmant la poéticité de l’objet étudié. • Baudelaire, “Les fenêtres” (1869, p. 56). La fenêtre ouvre sur un espace autre donné à contempler ou à imaginer. Il énonce de fait un paradoxe, en affirmant un point de vue singulier puisqu’un regard externe comme l’indique la locution prépositionnelle « du dehors », permet de traverser l’opacité d’une fenêtre et d’offrir une vision plus sûrement que ne le permettrait une fenêtre ouverte. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Texte et commentaire, Rabelais, "Pantagruel", extrait du chapitre 8, texte et commentaire, Maupassant, "Une vie", chapitre 6, extrait 2, texte et analyse, Maupassant, "Une vie", chapitre 6, extrait 1, analyse, "Manon Lescaut", extrait II, La Réconciliation, analyse, Montaigne, « De la vanité », Essais, III, 9, une explication linéaire, Ionesco, "Rhinocéros", Acte II, commentaire. This reputation enabled Baudelaire to publish his most famous collection of poetry, "Les Fleurs du Mal" (The Flowers of Evil) in 1857. Les structures nominales contenues dans la répétition suivent la progression d’un autre mouvement décentré puis recentré puisque d’un « visage », qui identifie une personne et la singularise, nous touchons au « vêtement », à ce qui se choisit parfois, distingue sans toutefois induire de particularités. Sensibilité traduit aussi la puissance poétique, peut-être l’ironie. Interprétation mais également inspiration, puisque le poète énonce : j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. The definitive online edition of this masterpiece of French literature, Fleursdumal.org contains every poem of each edition of Les Fleurs du mal, together with multiple English translations. Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément. La phrase suivante nous confirme cette recréation poétique du tout à partir du « rien », par la répétition en rythme quaternaire de la conjonction et du déterminant, « avec son ». C'est une vision contrastée et pourtant cohérente du paysage urbain auquel il est très attaché. Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Les Petites Vieilles » (extrait) « Le Désespoir de la vieille », « Les Veuves », « Les Fenêtres » : dans trois poèmes du Spleen de Paris, Baudelaire évoque avec des accents poignants la détresse de femmes âgées réduites à une misère matérielle et affective. Le titre antithétiquedes Fleurs du Mal, recueil le plus célèbre de Charles Baudelaire, sonne comme une provocation lors de sa publication en 1857. Le regard du poète, posé sur cette vitre, s’en échappe pour investir le lieu et le temps alentours en les liant à l’objet de son attention. C’est d’ailleurs ce que dit C’est ce que dit allégoriquement Baudelaire à Dieu dans le dernier vers de l’ébauche d’un épilogue pour la 2. : « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». La fin de la phrase et du poème, par le choix des verbes, « sentir », verbe de sensation, « [être] » par deux fois, permet de poser ce qu’est la poésie pour le poète : lui faire ressentir non seulement l’autre mais « je », comme si, étranger à lui-même, il ne retrouvait son unité psychique qu’à travers elle : « à sentir que je suis et ce que je suis ». La fin de la phrase, « en pleurant », par le choix du verbe, conforte ce malaise d’une certaine poésie, la positionnant en genre littéraire d’émotions volontairement marquées, une poésie non inspirée par l’empathie du poète mais fabriquée par lui dans le but de se mettre, lui, en avant. Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même. « [vivre] » puis « [souffrir] » sont des verbes à forte connotation émotive, ce sont deux réalités de l’être humain également, des composants inhérents à la vie de l’homme. Pascal had his abyss that moved along with him. Puis le « geste », commun et singulier, « geste » qui accomplit et s’avère indispensable à l’humain, geste qui constitue aussi la personne dans ce qu’elle est, une gestuelle donc qui révèle, apprend, dévoile la personne qui la déploie. Plus encore, il devient cet autre et se constitue en voix unique, chargée des émotions humaines dont il s’est inspiré. Le poète nous délivre ici une possible définition de la poésie, dans le mouvement empathique, l’inspiration par l’autre, et la naissance d’une voix qui poétise, reprend, anticipe et ressent. Charles Baudelaire, « Les fenêtres », Petits Poèmes en prose,édition posthume 1869. > Baudelaire, Elévation Document envoyé le 18-06-2016 par Françoise Desmaison Lecture analytique du poème étudié dans le cadre de l'analyse de la section Spleen et Idéal des Fleurs du mal pour une classe de bon niveau. Mais en lui, « dans lui », l’autre mouvement, celui de la « vie », s’étale sur trois propositions, par gradation descendante, une première proposition jouant sur la redondance « vit la vie ». Cette tautologie permet de poser une première évidence, en la nuançant cependant par la suite de la phrase qui, en rythme ternaire, ouvre d’autres possibilités à une vie maintenant personnifiée : la vie « [rêve] », la vie « [souffre] », elle éprouve et ressent comme un être humain. Elle représente une assise mais également une énergie de vie, une force qui pousse vers la création plutôt que la mort, même si cette création, en s’inspirant du réel, rencontre la fin. Cette « réalité » et cette possibilité poétique, puisque la « réalité » permet la poésie, -nous l’avons vu en début de poème-, est personnalisée, elle agit et plus encore se révèle un soutien à la mesure de l’homme et comme lui, empruntant le chemin vers l’autre « elle m’a aidé à vivre ». Le choix du verbe « apercevoir » suggère le flou porté par la vitre, l’attention plus soutenue que demande l’observation de ce qu’il y a derrière. The Abyss. Fleursdumal.org is dedicated to the French poet Charles Baudelaire (1821 - 1867) and his poems Les Fleurs du mal (Flowers of Evil). Baudelaire y décrit sa descente aux enfers et son tiraillement entre le spleen et l’Idéal, le sublime et le sordide. Cette première phrase annonce l’éloge paradoxal. Double énonciation négative pour aboutir à un final, marqué par son indétermination : des « choses », ce sont des éléments disparates, sans réelle structure, qu’il appartient à la réflexion de nommer et à l’imagination d’entrevoir. Ainsi, nombre de poètes se libèrent des contraintes formelles de la poésie traditionnelle et composent des poèmes en prose. Lisez ce Archives du BAC Analyse sectorielle et plus de 247 000 autres dissertation. Cette « fenêtre » représente dans notre quotidien le support sur lequel la vue glisse mais ne s’arrête pas. Par le jeu d’une construction en antithèses « trou noir ou lumineux », le mouvement intérieur, en métaphore, peut-être, de l’inconscient, s’apparente à un vide, un « trou », avec un choix lexical construit également en antithèse. La phrase débute ainsi par une envolée pour doucement s’achever sur un rapprochement syntaxique et humain : la « chandelle », c’est aussi ce qui regroupe les hommes autour de la lumière. Contre le néant, le « trou », s’improvise en effet la « vie », donc le plein, le rempli. Ainsi, dans Les Fenêtres extraites des Petits poèmes en prose, publiés en 1869, Baudelaire s'oppose à une tradition littéraire qui exalte une poésie du dehors pour en proposer une plus centrée sur des figures du quotidien que le poète glorifie. Son regard se tourne alors vers l’extérieur, embrassant non l’immédiat, mais le lointain reflet dans la vitre, « par-delà des vagues de toits », où le mot « vagues » suggère par métaphore une houle de dispositions disparates, de petits toits aux proportions variables, perceptibles à l’infini, à l’horizon pour reprendre la métaphore. L’attention portée au coucher enfin, suggère ce que nous imaginons être une journée de travail chargée, en miroir de celle de la vieille femme couchée sur son fardeau. Notons ici que la vitre, par le jeu de ses prismes, multiplie aussi les points de vue. Le regard dérive ce positionnement de l’intérieur vers l’extérieur puisque ce qui est observé « au soleil », sans délimitation stricte, sous un soleil quelconque et dans sa globalité éclairante, s’affine par le prisme du verre, « une vitre », avec déterminant défini, qui recentre l’attention en même temps qu’elle la dirige. Lisez ce Littérature Commentaire de texte et plus de 247 000 autres dissertation. Que le poète les reprenne ici, cela peut signifier qu’il s’associe à la communauté des hommes mais que par son statut et son travail de poète, il puisse les incliner différemment : « fier », donc ayant accompli quelque chose de l’ordre de l’exploit ou de l’extraordinaire, il projette son savoir sur l’autre dont il a reçu l’enseignement : « avoir vécu et souffert », ce n’est pas tout à fait la même chose que de vivre et souffrir, cela implique une participation active, un participe passé du sentiment. - Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ? Un « objet », une vitre en l’occurrence, soit ce qui permet de voir au-travers de, se pare d’autres intentions plus proches de la psyché. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. encrasse D’un long baiser amer les … mardi 24 janvier 2012, par Corinne Godmer. La transparence du verre figure le rideau entrouvert sur l’intimité. Et ce que le poète aperçoit alors, c’est « une femme », avec déterminant indéfini, donc une personne sans identité ni histoire, pour le moment. C’est pourquoi les fenêtres sont très apprécié des peintres comme Vermeer avec « La Liseuse à la fenêtre » ou Rembrandt avec « Fillette à la fenêtre ». Mots-clefs :: Education :: La Revue du 24 :: Poésie :: Charles Baudelaire, « Les fenêtres », Petits Poèmes en prose, édition posthume 1869. Baudelaire : Les Fleurs du Mal : Le Cygne (II) (Etude linéaire) Introduction: Ce poème est une dédicace à Victor Hugo, qui était à l'époque exilé à Gurnesey en 1860.. 1ère strophe: Le poète évoque le Paris qui change.Il se réfugie dans ses souvenirs et dans ses créations. — Ah! Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Explication de texte : « Les Fenêtres » Baudelaire Intro : A partir du XIXe siècle, la poésie s'intéresse aux objets. » Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ? Mais démontre l’usage poétique et la puissance de l’écriture : « légende ». poems: (1) “Les fenêtres” by Charles Baudelaire in Spleen de Paris XXXV, 1869. Les verbes, de même, opposent les directions puisque « pencher » indique un geste interne, en mouvement de soi vers soi, tandis que « sortir » relève du geste externe, du mouvement de soi vers l’extérieur. Il nous délivre ici une définition qui dépasse largement le cadre des normes pour toucher à la présence du Je, de ce qu’il puise par ce qu’il nous donne. Si la fenêtre se constitue en simple objet, elle est cependant parée de multiples possibilités de réflexion, - nous pensons ici à un jeu sur le sens du mot-, marquées donc par la gradation, mais également le choix des termes.