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À PROPOS DE LA CLIENTÈLE DES BANQUES ALIMENTAIRES

2ème Partie

Par Richard LaChance, psychologue psychothérapeute

Psychologue sportif et Préparateur Mental (c)

Québec, Québec, Canada

 

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À Propos de la Clientèle des banques Alimentaires 

2ème Partie

Résumé de l’article

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Les Banques Alimentaires – bien que peu visibles sur la place publique – sont une Ressource des plus Importantes dans nos sociétés industrielles. Personne d’ailleurs, n’est à l’abri d’avoir recours à ces Banques indispensables.

Beaucoup de préjugés par ailleurs concourent à les laisser dans l’ombre malgré les Services Immenses et Innommables qu’ils rendent à de nombreux citoyens.  

Richard LaChance questionne, met au jour et poursuit dans cette seconde partie –  2e partie de deux articles -, la situation criante des personnes en besoin d’aide alimentaire, tentant de démystifier, ici, tant ces Ressources – plus que nécessaires en nos Temps modernes, mieux les connaître pour les comprendre – que les personnes qui y ont recours. Qui sont-elles ?

Dans un autre article, intitulé Imagine, Une Société Nouvelle, il sera question – entre autres choses -, des Solutions à la question de la famine dans nos Sociétés, dites développées.

 

 

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À nouveau, rendons HOMMAGE à tous ceux et celles qui œuvrent dans tous ces Centres d’aide auprès des moins « chanceux », parmi nous, nommons-le ainsi pour le moment… Rappelons que ces Bénévoles, car ils le sont pour la presque totalité de ces intervenants notamment dans les Banques alimentaires – plus de mille organismes seulement au Québec – où on y retrouve plus de 22 000 Bénévoles qui donnent régulièrement de leur temps pour la Collectivité.

 À Qui l’on dit : MERCI de Tout Cœur !

Merci pour votre Grandeur d’âme, pour votre Sensibilité à l’Humain fragile et vulnérable que nous Sommes Tous – bien que nous puissions être également fort en d’autres Temps. Car PERSONNE n’est à l’abri de se retrouver, un jour ou l’autre, à faire appel à ces Services de Banques Alimentaires… Personne !

Mais encore… pour faire suite au précédent article sur le sujet… de la clientèle des Banques alimentaires

La conclusion est simple : les revenus des personnes que nous venons de cibler, plus tôt, sont insuffisants pour répondre au coût de la vie, point à la ligne. Et encore, comment cela se fait-il ? Pourquoi des gestionnaires/fonctionnaires ne pallient pas à ce manque à gagner, d’année en année, pour ces personnes ?

Pourquoi n’ont-ils pas les coudées franches pour ce faire, pourrions-nous aussi questionner ?

Les revenus de l’État sont insuffisants diront certains. Les priorités des priorités gouvernementales ne sont pas là, diront d’autres.

Est-ce qu’un pont est plus prioritaire qu’une famille dans le besoin de nourriture ? La réponse est : oui du point de vue de la rentabilité des sociétés. Et la réponse est : NON sur le plan Humain.

Alors, faut croire que nos sociétés se sont déshumanisées au fil du temps, voilà la raison pour laquelle nous nous retrouvons dans cet imbroglio Humain.

Nous observons que bon nombre de la clientèle des Banques alimentaires sont des personnes les plus démunies de nos sociétés. Quoiqu’on en pense et quoiqu’on en dise… Bien qu’il demeure un 40% de la clientèle sont des travailleurs/travailleuses actifs dans notre Société mais incapables de subvenir à leurs besoins, notamment en matière de nourriture. Allant s’approvisionner auprès des Banques alimentaires. Ce qui est tout de même un phénomène alarmant et inquiétant que nous soulèverons un peu plus loin…

Oui, mais… dites-vous, 60% sont « tout de même » des bénéficiaires de l’aide sociale…

Je sais, les préjugés sont lourds et vont bon train en ce domaine. Ils pourraient travailler, diront certains. Ils sont des lâches, crieront par bravade, certains autres.

Toutefois, on ne peut s’en prendre à des personnes comme à des groupes de personnes alors que l’intelligentsiane parvient pas à résoudre SON problème de FOND de Société. Car CE problème n’en est pas un, ni d’individu ni individuel mais, bel et bien de Société.

Nous ne pouvons nous en prendre à des individus en particulier ni à un groupe d’individus en cette matière.  J’oserais dire que – dans le passé – nous l’avons trop fait !

Raison pour laquelle nous nous retrouvons ENCORE en 2016 avec une telle Triste réalité. Nous n’avons pas ciblé LE problème – dans le passé – au bon endroit…

Et si vous insistez, vous vous buterez aux Chiffres de la Réalité. Du 60% de la clientèle, il y a un 20% de la clientèle, or, des prestataires de l’aide sociale, relève de la couche « dure ». C’est-à-dire qu’ils ne pourront JAMAIS être d’aucune utilité pour une société de production. C’est ainsi !

Un autre 60% – de ce groupe – est divisible en deux : soit, un 30% sur lequel vous allez dépenser plus d’énergie que de rentabilité. C’est comme l’Éolienne installée aux Îles de la Madeleine, au Québec, dans les années ’70 qui demandait plus d’énergie à maintenir en place – à cause des vents violents et instables des Îles – que d’énergie qu’elle pouvait engranger. Hydro-Québec – l’organisme responsable de l’électricité au Québec – a vite compris qu’il valait mieux abandonner le projet que de le poursuivre.Rentabilité oblige.

Il y a toutefois un 30% de ces prestataires qui pourraient être identifiés – quoique faut-il encore prendre les mesures nécessaires pour le faire, ce qui serait en soi tout de même coûteux – comme étant des personnes capables de contribuer activement et positivement à la société en terme de production et de rentabilité.

Et encore, il demeure un 20% – ce qui n’est pas négligeable en soi – qui sont des individus – parmi ces prestataires de l’aide sociale – comme étant des « cas circonstanciels »… C’est-à-dire des personnes qui se retrouvent là « obligées » car ils sont en difficultés financières, ou en situation de faillite personnelle, ou parce que leur employeur a fermé ses portes ou encore pour un manque de travail… Quoiqu’il en soit, ces personnes sont « victimes du système » !

Si la Société avait – en soi – de « meilleures mesures d’efficacité en matière de Gestion Humaine » – et non pas seulement en productivité – ces personnes n’en seraient pas là, tout simplement ! Nous l’étudierons les diverses avenues dans l’article précédemment cité et intituléImagine, Une Société Nouvelle.

Des Victimes Prisonnières du Systèmes

Ainsi, nous venons d’identifier des personnes qui sont, soient parfaitement vulnérables et improductives pour une société de performance, en l’occurrence les personnes invalides et les personnes âgées ; puis, les personnes démunies intellectuellement ou physiquement qui se retrouvent dans le groupe des prestataires de l’aide sociale ou d’invalidité que nous estimons de 20% à 50% de ce groupe. Or, seulement un 20% des prestataires de l’aide sociale sont non seulement aptes mais aussi « intéressés » à contribuer à l’avancée de la société. Cependant pour des raisons « justement » de mal-fonctionnement de notre société, ou dû à une incompréhension de ce type de phénomène social, quoiqu’il en soit, ces personnes sont – ou se retrouvent – « discartées ».

Dans tous les cas, il en ressort que nous ne pouvons pas nous en prendre à TOUS ces individus pris individuellement.

Nous ne pouvons que faire ensemble unConstat d’Échecde nos Sociétés dites Évoluées.

Une Société qui se préoccupe plus de sa Rentabilité, de son Efficacité. Et encore, de sa Productivité. Au détriment des Humains qui la fait vivre. Triste constat !

Une Société qui déteste – faut-il le croire ainsi ? – regarder ses propres Échecs en matière d’Humanisme.

Une Société qui ne sait que comptabiliser. Et qui ignore – « sciemment ou pas » – la Nature de Qui Elle Est Constituée.

La Société n’est pas un boulier comptable. Ni chinois. Elle Est Un Ensemble d’ÊTRES HUMAINS. Qui œuvrent – corps et âme – à son Bon Fonctionnement… et pour Bien de TOUS. Faut-il le souligner ?

Pas un groupe d’individus – moins chanceux parmi nous – « au service des autres » ! Comme à l’époque de l’esclavagisme ? Ce Temps est révolu, j’ose l’espérer !

Or, en tant qu’être Humain – comme l’a si bien démontré le père de la psychologie humaniste, Abraham Maslow -, nous avons TOUS, qui que nous soyons, des BESOINS. La fameuse Pyramide des Besoins de Maslow. Dont, ceux de manger, boire et de dormir en toute Sécurité.

Ce que Nos Sociétés n’arrivent ni à régler ni à Regarder de Plein Front.

Nous allons devoir prendre le taureau par les cornes. Qu’on le veuille ou non.

Il y a des Solutions pour RÉSOUDRE TOUS les Problèmes HUMAINS. Cependant, il y a des personnes en poste de Pouvoir qui se refusent à les considérer de peur de. Des enjeux politiques… encore, faut-il le croire !

Trop, c’est Trop ! Et Impossible, c’est Impossible !

Puisqu’il demeure, qu’il y a actuellement, chez-nous au Québec, Canada – or, un pays parfaitement développé – des « clients » des Banques Alimentaires – dans une proportion évaluée à près de 40% selon l’estimation rapportée par certains Centres – des travailleurs/travailleuses donc, des personnes non seulement capables de contribuer mais qui contribuent effectivement physiquement et volontairement à l’avancée de la Société – mais qui « n’arrivent tout simplement pas » avec leur salaire « dit salaire MINIMUM »…

Soyons non seulement logiques, mais aussi faisons preuve d’intelligence pour quelques instants.

QUI peut réellement Vivre, en 2016 – et encore, survivre -, avecun salaire dit minimumde 10,75 $/l’heure, (incluant les salariés de l’industrie et du vêtement) et de 9,20$/l’heure pour les salariés au pourboire ?

Il en coûte 411$ le panier d’épicerie par mois – au minimum – pour une personne. Or, plus de neuf Canadiens sur 10 – nous informe un reportage de Radio-Canada -, « qu’ils se serreront la ceinture » et prendront des décisions plus réfléchies en ce qui a trait à leurs dépenses d’alimentation puisqu’ils estiment que le prix des aliments a beaucoup grimpé au cours de la dernière année (selon un sondage d’Ipsos Reid, réalisé pour le compte de la Banque Royale).

Et le loyer pour une personne est en moyenne de ± 500$/mois. Dans le meilleur des cas.

Si vous gagnez 10,75$/l’heure et que vous faites 35 heures, vous avez au gros maximum – une fois les impôts prélevés de votre salaire de base -, ±320$ par semaine.

Et si vous devez consacrer 25% – et pas plus de 30% – de votre salaire pour votre loyer : soit, une semaine mensuellement de travail, vous allez vous loger où ? Ou comment vous allez manger ? Hormis les Banques alimentaires ? Et avec quel argent ? Et encore, la VRAIE question : comment allez-vous vous endetter ? Car beaucoup de consommateurs paient leur « épicerie » – tristement – avec leur carte de crédit !

Or, il est IMPOSSIBLE de vous abriter et de vous nourrir avec un tel SALAIRE: dit, Minimum ! Et encore moins si vous avez des enfants ! Qu’on se le dise !

Il Faut ARRÊTER de se mettre la Tête dans le Sable ! Impossible, c’est Impossible !

L’on nous informe que le nombre de consommateurs québécois endettés qui ont déclaré faillite – ou fait une proposition de règlement à leurs créanciers – a bondi. Facile à concevoir !

Incidemment, le nombre de faillites et de propositions de consommateur a augmenté de plus de 9% – soit 9,4% – au cours de la dernière année, pour dépasser la barre des 4 000, soit 4 066 personnes n’arrivent tout simplement pas avec leur salaire annuellement. Un total de 2 324 consommateurs ont fait cession de leurs biens, alors que 1 742 autres ont déposé une offre de règlement de leurs dettes, nous dit-on, toujours au cours de la dernière année.

L’on nous dit aussi que le Québec surpasse l’Ontario en cette matière d’endettement. On ne peut pas toujours tirer sempiternelle conclusion : les gens ne savent pas s’administrer !

Au pays, le nombre total de dossiers d’insolvabilité (consommateurs et entreprises) va en augmentant. Mais, pourquoi ?

Toujours au pays, sur une période de 12 mois, le nombre total de dossiers d’insolvabilité de consommateurs a enregistré une hausse de 1%. Et les propositions de consommateur ont progressé de 9%.

Bien sûr, nous pourrions nous en prendre aux individus en spécifique… et croire que les gens sont de mauvaise foi ; ou, pas assez travaillant ; et encore, qu’ils devraient faire plus d’heures supplémentaires ou avoir un double emploi… mais, il est plus que clair que la situation dépasse l’individualité…. C’est une question d’organisation collective et de Système Social… ÇA NE MARCHE PAS comme c’est actuellement ! Nous créons plus de pauvreté et de misère que de Bien-Être pour TOUS !

Les Banques alimentaires sont là pour le Prouver hors de tout doute raisonnable ! Beaucoup trop de gens ne mangent pas à leur faim chez-nous… pas dans les pays sous-développés… Chez-nous ! Au Québec. 400 000 mensuellement !

Il y a quelque chose dans le Système qui ne Tourne pas ROND, doit-on l’admettre !

Pour qu’un individu puisse vivre « décemment » il lui faudrait gagner au Minimum autour de 18$ à 20$/heure. Or, il en gagne – ou plutôt, on le restreint à gagner – la moitié avec des conditions dit de salaire minimum ?

La QUESTION QUI TUE

Pourquoi faudrait-il croire que des Gestionnaires/Fonctionnaires « tireraient intérêt » – car c’est eux les comptables après tout –  à ce que ses Concitoyens ne puissent pas « boucler » leurs fins de mois… tout calcul fait et chiffres en main ? C’est impensable ! Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas ? À penser ainsi, Tout le Monde serait perdant !

Car – selon les chiffres des Centres d’aide alimentaire – 40% de leur clientèle – sont en famine mensuellement… or, ils/elles sont des travailleurs/travailleuses… Alors, qu’ils sont d’« Honorables et de Respectables » citoyens/citoyennes contribuant à la Société. Et Ils ont FAIM !

Alors, qu’ils sont d’« honorables » citoyens contribuant à la Société.

C’est Simplement Inacceptable !

Vous allez me dire : Oui, mais il y en a qui arrive avec ce même salaire !

Parfaitement… les plus débrouillards et les plus « risqueux » d’entre nous… Ceux-là travaillent au noir aussi… Ce que la Société dénonce et essaie d’éradiquer – coûte que coûte – en faisant des campagnes régulièrement – à Grand frais -, les identifiant comme « des individus nuisibles » à la Société ! Vu ainsi, ce sont eux, le Problème, pas les Gestionnaires/fonctionnaires ni les politiques mises en place !

Mais, s’ils ne font pas ça, s’ils ne s’adonnent pas « au Noir », à l’Illégalité-Obligée, ils vont « Mourir » de Faim ! Si vous avez le choix : entre mourir de faim ou Survivre « illégalement » que faites-vous ?

Car avec un Salaire Minimum « accordé » par les politiques gouvernementales, il est Tout Simplement Impossible d’arriver à la fin du mois… Point Final ! Faites vous-même le Calcul ! Pas Besoin d’Être diplômé en comptabilité avancée pour ce faire…

Et si vous êtes une femme – sans conjoint – et ayez un ou des enfants… que faites-vous pour Boucler vos fins de mois ?

Des Heures supplémentaires ? Non. Vous avez des enfants.

En Psychologie, nous appelons cela : La Double Contrainte. Que vous choisissez A ou que vous choisissez B, vous êtes en difficulté…

Vous vous prostituez… ? Du moins, beaucoup si elles ne l’ont pas fait, y pensent… Vous offrez votre corps pour que vos enfants puissent MANGER. Vous croyez que je fabule ?

Et « se prostituer », ce n’est pas BEAU, exclamez-vous.. ! Et les politiques gouvernementales l’interdisent d’ailleurs également… Ils vous poursuivront et vous pénaliseront pour cela aussi… Que faites-vous ?

Quel poison choisissez-vous ?

Vous vous tournez vers les jeux du Hasard… pour garder espoir, tout de même !

Ainsi la piètre SAGA – de la SOUFFRANCE – continue… comme un cercle vicieux – sans jeu de mots – celle de la double contrainte…

Pourquoi donc chercher à Créer PLUS de Problèmes… ? Plus de Souffrance ?

Parce que les Gestionnaires/fonctionnaires comme les politiciens n’ont pas une vue d’ensemble de la Situation/Problème HUMAINE… Ils ont une courte vue. Une vue Comptable. Peut-être aussi ? Trop comptable ?

Simplement.

Une vue de Rentabilité.

Tout le monde y perd au change à jouer au comptable… et seulement cela. Malheureusement… et encore, à ignorer d’autres intervenants dans leur Société…

Il y aurait tout AVANTAGE à embaucher des Psychologues – par exemple – pour soutenir les Gestionnaires/fonctionnaires comme les politiciens dans leurs Calculs… Eh oui ! Calcul plus Humanisation des chiffres égal : Société en Santé, car les Psychologues en savent long sur la SANTÉ individuelle et encore, publique ! Demandez aux personnes qui ont consulté un Psychologue ?

Et si on en revenant aux Chiffres

Et encore, les chiffres… 36,4 % des demandes auprès des banques Alimentaires sont pour des enfants ? C’est inquiétant, non ?

Les enfants sont « l’à-venir » de ladite Société… les contribuables de demain… !

Et plus encore, plus de 50% des ménages – soit, 50,24% – ont au moins un enfant alors qu’ils font des demandes – criantes – auprès des Centres d’aide alimentaire…

Pourquoi attendons-nous pour trouver des Solutions Définitives à ce Problème de Société ?

Il y a actuellement – à portée de main – desSolutions à TOUS ces problèmes

Pourquoi faisons-nous la SOURDE-Oreille ?

À SUIVRE dans l’Article, intitulé Imagine, Une Société Nouvelle

 

 

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